La guerre contre la chicha est désormais officiellement ouverte dans la préfecture de Siguiri.

À la tête de cette opération musclée, le colonel Ibrahima Douramoudou Keïta, préfet de la localité, qui annonce des mesures strictes contre la vente et la consommation de cette substance prisée par de nombreux jeunes.

Dans une décision qui s’inscrit dans la droite ligne de l’arrêté conjoint ministériel du 4 janvier 2021 interdisant l’importation, la distribution et la commercialisation de la chicha sur tout le territoire national, le préfet entend passer à la vitesse supérieure.
Il engage une bataille farouche contre tous ceux qui tenteront de défier cette interdiction.
Les forces de défense et de sécurité seront déployées dans les jours à venir pour procéder à l’identification et à la fermeture des points de vente et lieux de consommation de chicha dans la ville et ses environs.« Aucun contrevenant ne sera épargné. Nous appliquerons la loi dans toute sa rigueur », a confié un proche collaborateur du préfet.
Cette annonce intervient alors que de nombreux jeunes continuent de consommer la chicha malgré l’interdiction, parfois même dans des lieux publics.
Un laxisme désormais révolu, selon les autorités préfectorales.

La chasse est ouverte… et à Siguiri, les fumeurs de chicha sont désormais dans le viseur !
Décision :


Alseny Philip Denkè Condé pour le www.Gbaikandjamana.org