Selon nos confrères de LSI AFRIQUE, Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), est désormais au centre d’un procès explosif mêlant scandale sexuel et corruption financière.
Le parquet a requis 18 ans de prison ferme, une amende de plus de 910 millions de francs CFA, ainsi que l’interdiction à vie d’exercer toute fonction publique à son encontre.Surnommé « l’homme aux 400 vidéos » pour ses innombrables publications à caractère sexuel diffusées en ligne, Baltasar est devenu la figure d’un feuilleton judiciaire qui passionne et indigne tout à la fois.
Depuis l’ouverture de l’audience à Malabo, la salle ne désemplit pas, citoyens, journalistes et curieux se pressent pour assister à la chute spectaculaire de celui qui occupait pourtant un poste stratégique dans la lutte contre les crimes financiers.
Les charges retenues contre lui sont lourdes : détournement de fonds publics, enrichissement illicite, et atteinte à la moralité publique.
Plusieurs collaborateurs de son réseau sont également poursuivis, certains pour complicité, d’autres pour blanchiment.De l’ANIF aux annales judiciaires, Baltasar Ebang Engonga est passé de traqueur de fraude à symbole d’un système corrompu.

Son sort est désormais entre les mains des juges… mais dans l’opinion publique, le verdict semble déjà tombé.
Source : LSI AFRIQUE.