L’épidémie de Mpox (anciennement variole du singe) continue de gagner du terrain en Guinée, mais les autorités sanitaires se veulent rassurantes.

Ce jeudi 10 juillet 2025, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a fait le point sur la situation de la maladie au cours d’une réunion technique tenue dans ses locaux à Kénien, commune de Matam.

Selon les chiffres communiqués par le Docteur Sory Condé, épidémiologiste à l’ANSS, 112 cas confirmés ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie en juin dernier, dont 26 guéris et aucun décès à ce jour.« Depuis le début du mois de juin, nous sommes à 112 cas confirmés, et nous avons déjà 26 patients sortis guéris des centres de traitement. Aucun décès n’a été enregistré. Donc, pour le moment, nous avons zéro décès lié à la Mpox dans nos structures », a précisé Dr Condé.L’épidémiologiste a insisté sur la nécessité de renforcer la détection précoce des cas pour limiter la propagation de la maladie.
À cet effet, l’ANSS multiplie les efforts dans les préfectures concernées et met en place des assises communautaires, notamment dans la capitale, où la majorité des cas sont recensés. « Nous travaillons avec les délégations spéciales des communes de Conakry pour informer les populations, détecter tous les cas dans la communauté, les isoler et les prendre en charge », a-t-il ajouté.
En outre, la surveillance sanitaire aux frontières a été renforcée. Quinze points d’entrée prioritaires du pays sont activés pour contrôler l’état de santé des voyageurs et détecter d’éventuels symptômes de maladies sous surveillance, dont la Mpox.
Face à la recrudescence de la maladie, l’ANSS appelle la population à la vigilance, à la collaboration et au respect des mesures d’hygiène et de prévention, tout en réaffirmant son engagement à contenir l’épidémie.Bien qu’inquiétante par sa propagation, l’épidémie de Mpox en Guinée reste sous contrôle, sans aucun décès enregistré.
Pour les autorités sanitaires, la bataille se joue désormais sur le terrain de la prévention et de la sensibilisation, afin de briser la chaîne de transmission et protéger les communautés.
Kamarakè pour le www.Gbaikandjamana.org