Dans la soirée de ce dimanche, des rumeurs persistantes ont envahi les réseaux sociaux et certains médias, annonçant l’arrestation de l’ancien ministre de la Justice, Charles Whrite. Très vite, l’information a semé l’inquiétude dans son entourage et suscité de vives réactions dans l’opinion publique.
Mais ce lundi matin, l’ancien garde des Sceaux est sorti de son silence et a réagi avec fermeté sur sa page Facebook officielle.

À en croire ses propos, il s’agit d’une pure manipulation orchestrée par des personnes mal intentionnées pour ternir sa réputation et nuire à la relation qu’il entretient avec le président de la Transition.
« Après deux mois de silence loin des réseaux sociaux, les personnes malintentionnées ont décidé de passer à la vitesse supérieure, après avoir échoué dans leur stratagème visant à m’attribuer un prétendu enregistrement audio de son Excellence Monsieur le président de la République. Aujourd’hui, elles publient des informations fallacieuses faisant état de mon arrestation », a écrit Charles Whrite.
L’ancien procureur général a aussi exprimé sa compassion pour ses proches, visiblement ébranlés par ces rumeurs :
« Depuis, la famille, mes avocats et mes proches ne cessent de s’inquiéter. Je tiens à les rassurer : ces informations sont purement et simplement fausses. »
Dans la même déclaration, il promet de porter l’affaire devant la justice pour que ces actes cessent :
« Dans les jours à venir, je prendrai mes responsabilités en concert avec mes avocats pour saisir les juridictions compétentes. »
Confiant et serein, il réaffirme son engagement et sa loyauté envers le président de la Transition, tout en concluant son message par une note de foi :
« Vous continuerez à prendre nos mauvaises intentions pour vérités, mais le dernier mot reviendra toujours à Allah, le Maître de l’univers. »
Dans un contexte où la désinformation prend de plus en plus d’ampleur sur la toile, Charles Whrite choisit la voie judiciaire pour défendre son honneur et appelle ses proches à la sérénité. La suite se jouera donc devant les juridictions compétentes.
Ahmadou Djogo pour www.Gbaikandjamana.org