À Kissidougou, la saison des pluies semble donner des ailes aux malfaiteurs. Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2025, un énième acte de banditisme a frappé la commune urbaine. Un kiosque de vente de téléphones et de transfert d’argent situé dans le quartier Farako a été dépouillé, profitant du vacarme et de l’obscurité qu’offrait la forte pluie.

Les faits se sont produits dans le secteur 5 du quartier. Selon des témoins, les malfaiteurs ont soigneusement retiré une partie des tôles du kiosque pour s’y introduire sans éveiller de soupçons. Une fois à l’intérieur, ils ont emporté plusieurs téléphones portables — dont ceux de clients —, des batteries et une importante somme d’argent.
Le propriétaire du kiosque, Nouhan Sangaré, a appris la mauvaise nouvelle au petit matin grâce à ses proches. « C’est ce matin que mes petits m’ont appelé pour me dire que le kiosque avait été vandalisé. Quand je suis arrivé et que j’ai vu les dégâts… j’étais sous le choc. Ils ont pris les téléphones, les batteries, mes économies… je ne sais même pas exactement combien », témoigne-t-il, visiblement abattu.
Une plainte a été déposée auprès des autorités locales. Une enquête a été ouverte, même si l’espoir de retrouver les voleurs et les biens volés reste faible.
Ce nouveau cambriolage vient illustrer un phénomène inquiétant : la recrudescence des vols à Kissidougou pendant la saison des pluies. Dans les quartiers comme Farako, les habitants se sentent de plus en plus vulnérables face à des délinquants qui, visiblement, savent profiter des éléments naturels pour frapper sans être inquiétés.
Dans le Sankaran, quand la pluie tombe, les voleurs aussi… Et pour les victimes, seules les larmes coulent.
Alpha Amadou Barry, correspondant régional de Gbaikandjamana Média basé dans le Sankaran
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