Une page semble se tourner dans la gestion des activités minières artisanales à Mandiana. Ce vendredi, la salle du bloc administratif préfectoral a abrité une réunion de concertation d’importance, réunissant les principaux acteurs du secteur pour jeter les bases d’une exploitation plus sécurisée, plus réglementée et plus respectueuse des règles.
Présidée par le Directeur préfectoral des mines, Yakouba Diakité, la rencontre a mobilisé :
le président des Kaladjati,
le président des Tombolomans,
le porte-parole des travailleurs des mines,
et les représentants des Kaladjati des 12 sous-préfectures et de la commune urbaine.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur a salué la mobilisation avant d’insister sur la nécessité d’harmoniser les pratiques :
« Il est temps d’harmoniser nos efforts pour sécuriser les pratiques minières artisanales, moderniser les méthodes et appliquer rigoureusement la réglementation », a-t-il déclaré.
Des décisions fortes
À l’issue des échanges, plusieurs décisions majeures ont été adoptées :
✅ Interdiction de toute activité minière sans information préalable de la Direction des mines et des autorités locales ;
✅ Interdiction formelle de réintégrer les anciennes galeries jugées dangereuses ;
✅ Rappel que toutes les terres minières appartiennent à l’État, imposant une régulation stricte.
Ces résolutions ont reçu un accueil favorable de la part des représentants.
Babadjedi Sidibé, président des Kaladjati, a salué le retour à l’ordre :
« Ces règles existaient autrefois et donnaient de bons résultats. Il est temps de les restaurer avec rigueur. »
Noumoussakoro Diallo, président des Tombolomans de la commune urbaine, s’est montré optimiste :
« Cela va réduire les nombreux accidents qui surviennent chaque année dans les sites miniers. »
Et pour Kamily Diallo, porte-parole des Tombolomans de Kantoumanina, l’heure est à l’engagement total :
« Nous ferons respecter ces décisions sans réserve. »
Une nouvelle dynamique
Cette concertation ouvre une nouvelle dynamique pour la gestion des mines artisanales à Mandiana. Une dynamique qui, si elle est suivie d’actes, pourrait non seulement sauver des vies mais aussi redonner au secteur ses lettres de noblesse.
Reste maintenant à traduire ces belles intentions en actions concrètes sur le terrain.
Mandiana, Ibrahima Sidibé pour Gbaikandjamana
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