Dans le cadre du vaste chantier de refondation institutionnelle engagé par les autorités de la transition, la région administrative de Faranah a vibré ce Dimanche 28 juillet 2025 au rythme d’une importante session de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution.

Une rencontre citoyenne de haut niveau qui a réuni, à la maison des jeunes, trois ministres de la République — ceux de la Défense, du Plan et de la Coopération internationale — aux côtés des autorités préfectorales des quatre préfectures et de nombreux leaders d’opinion locaux.

L’objectif affiché : expliquer aux populations les grands principes du texte soumis au débat national et recueillir leurs impressions pour en faire un projet véritablement inclusif et représentatif.

Tour à tour, les ministres ont pris la parole pour exposer les motivations profondes de cette démarche.

Ils ont insisté sur des valeurs cardinales telles que la souveraineté populaire, la séparation des pouvoirs, l’égalité de tous les citoyens, la promotion du dialogue social et la nécessité d’une participation active des citoyens à la vie publique.

La salle, pleine à craquer, a donné lieu à des échanges francs et parfois passionnés, démontrant l’intérêt grandissant de la population pour ce texte fondateur.

Des exemplaires imprimés du projet de Constitution ont été distribués pour permettre à chacun d’en prendre connaissance et de relayer les informations dans sa communauté.

Jeunes, femmes, notables, élus locaux… tous ont répondu massivement à l’appel. Une mobilisation qui traduit, selon les officiels, la « maturité démocratique » et le « désir collectif de tourner la page de l’instabilité pour écrire ensemble une nouvelle histoire ».
Un pacte républicain renouvelé

Cette étape de vulgarisation à Faranah constitue bien plus qu’une simple campagne d’information : elle incarne la volonté commune de rapprocher l’État des citoyens et de bâtir un cadre institutionnel plus juste et plus solide. La parole donnée et écoutée aux citoyens renforce la légitimité du texte et consolide la confiance entre gouvernants et gouvernés.
En donnant la parole à la base, la transition prouve que la Constitution n’est pas seulement une affaire de juristes ou de technocrates, mais d’abord un contrat social, écrit avec et pour le peuple.
Dans une atmosphère de responsabilité partagée et d’espoir, Faranah a envoyé un message fort : la Guinée ne se construit pas sans ses enfants, et la démocratie ne s’écrit pas sans ses citoyens.
Faranah Alpha Amadou Barry
Chef de bureau régional, Gbaikandjamana Média
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