À Dubréka, la gestion des déchets vire au cauchemar environnemental. Dans les quartiers comme Néguéya et Kenendé, routes, parigots et surtout ponts servent désormais de dépotoirs sauvages, faute de décharges publiques fonctionnelles. Une situation inquiétante qui met en danger la santé publique.

Mais le plus alarmant, c’est l’implication de certaines cliniques privées — en majorité non agréées — qui se débarrassent de leurs déchets médicaux directement sous le pont reliant Néguéya à Kenendé.

Ce site, aujourd’hui saturé de déchets biomédicaux, est en violation flagrante de l’article 113 du Code de l’Environnement guinéen. Serait-ce par ignorance ou pur mépris de la loi ?

Ironie tragique : pendant que ces déchets à haut risque s’entassent, des enfants du quartier se baignent insouciamment de part et d’autre du pont, exposés à des infections, maladies cutanées et autres risques sanitaires graves.

Si les autorités locales ne réagissent pas rapidement, Dubréka risque de devenir un foyer d’épidémies évitables, nourries par le silence des responsables et l’indifférence des citoyens.
De Dubréka,
Madiou « le Savant » Camara
Pour gbaikandjamana.org