Un atelier de validation de la carte des zones inondables de la ville de Kankan s’est ouvert ce mercredi 24 juillet 2025, marquant une étape cruciale dans la gestion des risques liés aux inondations. Présidée par Mamadi Gbèman Kaba, responsable régional de la SONAP et représentant du Gouverneur, cette rencontre a rassemblé experts, autorités locales et acteurs de la protection civile autour d’un objectif commun :

renforcer la sécurité des populations face aux inondations récurrentes. Dans son discours d’ouverture, Mamadi Gbèman Kaba a souligné l’importance de cet atelier :

« Cet atelier est d’une grande importance pour la ville de Kankan. Il est axé sur la cartographie des zones inondables, car nous faisons souvent face à des inondations qui entraînent des catastrophes. Accueillir des experts pour étudier des solutions et prévenir ces risques est une réelle opportunité pour notre population. J’invite toute la communauté à accompagner les partenaires et les autorités pour des résultats concrets. »
Condé Soungalo, expert en modélisation hydrologique et représentant de l’Autorité du bassin du Niger, a rappelé la nécessité d’une approche coordonnée .

« Les phénomènes extrêmes, comme les inondations, sont de plus en plus récurrents dans le bassin du Niger, causant des pertes humaines et matérielles. En Guinée, nous avons élaboré une carte des zones à risque, outil essentiel pour la prise de décision. Aujourd’hui, nous devons l’améliorer pour qu’elle reflète fidèlement la réalité de Kankan. »
Diallo Aïssatou Nina, cheffe de division Suivi et Évaluation des ressources à la Direction régionale de l’Hydraulique, a insisté sur l’aspect préventif :

« Cet atelier est une opportunité pour la région. Grâce à cette carte, nous pourrons anticiper les risques et sensibiliser les habitants à adopter des comportements responsables. »
Camara Fousseine, coordinateur régional de la gestion des urgences, a rappelé l’urgence d’agir :

« À chaque saison des pluies, des quartiers de Kankan sont inondés. Cet atelier doit aboutir à un plan de prévention efficace pour éviter de nouvelles catastrophes. »
Le lieutenant-colonel Moustapha Diallo, directeur technique de la prévention à la Protection civile, a détaillé les mesures à venir :

« Une fois la carte validée, nous devrons sensibiliser les riverains, marquer les zones inondables, procéder aux déguerpissements nécessaires et sécuriser ces espaces pour éviter toute réoccupation. »

Cet atelier illustre la mobilisation des autorités locales, des partenaires techniques et des communautés pour renforcer la résilience face aux inondations. La validation de cette carte marque un pas décisif vers une meilleure protection des populations et une gestion durable des risques climatiques.
𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐓𝐚𝐭𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐨𝐮𝐫𝐚 www.gbaikandjamana.org+224 621-519-282