À seulement 12 kilomètres de Douako, dans la préfecture de Kouroussa, se trouve le village de Bélénkôrô Daffe.

Un nom que peu de gens connaissent, et pourtant, c’est là que des familles entières survivent dans un dénuement absolu, à l’écart du progrès, ignorées par les politiques publiques, et oubliées par le reste du pays.

Ce village, si proche géographiquement, est terriblement loin des réalités modernes. Ici, les enfants ne vont pas à l’école il n’y en a tout simplement pas.

La mosquée, jadis cœur battant de la communauté, n’est plus qu’un bâtiment délabré.

La seule pompe à eau est hors service, obligeant les habitants à consommer de l’eau insalubre ou à marcher des kilomètres pour en trouver.

Aucun poste de santé. Aucune route praticable. Juste une population abandonnée à elle-même.

Et pourtant, leurs attentes ne sont pas extravagantes :
Une école pour éduquer les enfants,
Une mosquée pour préserver les valeurs spirituelles,
Une pompe fonctionnelle pour boire de l’eau potable,
Et des pistes rurales praticables pour rompre l’isolement.
Ces besoins fondamentaux sont ceux de tout être humain. Bélénkôrô Daffe ne demande pas la lune, seulement un peu de justice sociale, un peu de solidarité, un peu d’espoir.
Aujourd’hui, leur cri doit être entendu. Il est encore temps de les aider, de refuser que ce village sombre dans l’oubli total. Aux autorités, aux ONG, aux ressortissants, aux bonnes volontés : chaque geste compte. Chaque don est une étincelle d’espoir.
Pour contribuer :
Orange Money : 626 99 12 96
Ne soyons pas complices de l’oubli. Ensemble, tendons la main à Bélénkôrô Daffe. Car sauver un village, c’est aussi sauver une part de notre humanité.
Alseny Philip Denkè Condé pour le www.Gbaikandjamana.org