Je ne l’ai jamais rencontré. Je n’ai jamais eu l’honneur de partager un mot, une poignée de main ou un regard avec lui. Et pourtant, le Feu Honorable Mamady Diawara, président du Parti des Travailleurs de la Solidarité (P.T.S), a toujours fait partie de ces noms qui résonnent fort dans ma mémoire et dans celle de tous les enfants de Siguiri.

On dit qu’un baobab ne vit pas seulement pour lui-même. Il abrite, il protège, il nourrit. Mamady Diawara était ce baobab. Ses racines plongeaient profondément dans la terre de Siguiri, son tronc était solide face aux tempêtes, et ses branches s’étendaient pour couvrir ses frères et sœurs, où qu’ils se trouvent.
Il aimait la Guinée. Il aimait Siguiri. Il aimait ses gens, avec leurs forces et leurs faiblesses, avec leur histoire et leurs rêves.
Ses actions n’étaient pas toujours criées sur tous les toits, mais elles portaient la marque des grands hommes : servir, sans se lasser, et sans rien attendre en retour.
Aujourd’hui, il est parti. Mais pour nous, il n’est pas absent : il vit dans le souvenir de ses combats, dans le respect qu’il inspirait, et dans la gratitude que nous lui devons.
À tous les dignes fils de Siguiri, souvenons-nous que nous avons perdu un baobab. Et comme les racines d’un baobab ne meurent jamais vraiment, que son esprit continue de nourrir notre unité et notre engagement.
Que son âme repose en paix.
Alseny Philip Denkè Condé journaliste Groupe Gbaikandjamana Média
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