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À seulement 9 ans, le petit Adama Keïta, originaire de la commune urbaine de Kankan, vit avec une malformation congénitale rare qui le handicape depuis sa naissance.
Une grosse tumeur située au bas du dos menace gravement sa santé et nécessite une prise en charge médicale urgente.
Selon ses parents, malgré de nombreux efforts et démarches auprès de structures sanitaires, ils n’ont jamais pu réunir les moyens financiers nécessaires pour offrir à leur fils un traitement adéquat. Aujourd’hui, l’état de l’enfant devient préoccupant, avec des risques élevés d’infection et de complications.
Face à cette épreuve, la famille Keïta lance un appel pressant à l’État, aux ONG, aux associations caritatives, à la diaspora guinéenne et à toutes les bonnes volontés pour obtenir un soutien financier en vue du transfert et du traitement de leur enfant dans un centre hospitalier spécialisé.
Le cri de détresse d’une mère
Kadiatou Camara, la mère d’Adama, résidente au quartier Missiran, témoigne la voix nouée par l’émotion :
« Adama est mon deuxième enfant. Il est né avec cette maladie. Nous l’avons conduit dans une clinique proche, mais les médecins nous ont dit qu’il fallait l’envoyer à Conakry. Malheureusement, nous n’avons pas les moyens.
L’enfant souffre énormément : il n’arrive pas à retenir ses selles ni ses urines. Le jour comme la nuit, c’est un calvaire. Il a 9 ans mais ne peut pas aller à l’école comme ses camarades. Nous demandons de l’aide aux autorités, aux personnes de bonne volonté et même à la famille présidentielle. »
Un père impuissant et épuisé
De son côté, Saidou Keïta, père biologique du petit Adama, exprime la même inquiétude :
« Depuis sa naissance, notre enfant vit dans la souffrance. Nous avons consulté plusieurs hôpitaux, certains disaient qu’il pouvait guérir, d’autres non. Nous avons tenté des traitements traditionnels et pharmaceutiques, sans succès. On nous dit aujourd’hui qu’il pourrait être soigné en Europe, mais nous n’avons pas les moyens.
Moi-même, je viens de subir une intervention chirurgicale. Nous vivons dans des conditions très difficiles, même pour payer le loyer. Nous supplions les autorités et toutes les bonnes volontés de nous aider à sauver notre fils. »
Adama, 9 ans, mérite de vivre dans la dignité, d’aller à l’école et de s’épanouir comme tous les enfants de son âge. Son avenir dépend désormais de la solidarité nationale et internationale.
Kankan – Souleymane Tata Bangoura & Sékou Sanou Condé pour www.gbaikandjamana.org
Contact : +224 621 519 282
