Un drame secoue la ville de Kankan. Le corps sans vie d’une fillette du nom de N’ha Sarata Kourouma, âgée d’un an et 7 mois, a été découvert ce mercredi 1ᵉʳ octobre 2025 dans un puits dans le quartier Aviation Gboutourouni . Cette tragédie soulève de nombreuses interrogations quant aux circonstances de la disparition de la petite, suivie de la découverte de son corps. Pour comprendre les faits, le groupe Gbaikandjamana Média s’est intéressé à cette affaire. Aboubacar Sidiki Keïta, chef de quartier de Boutroun, explique les circonstances de l’alerte .

« J’ai été appelé ce matin par mon adjoint, m’informant qu’un corps avait été découvert dans un puits. J’ai immédiatement informé les autorités locales. Nous sommes inquiets de voir comment le corps de cet enfant s’est retrouvé là, d’autant plus que ses parents habitent à l’Aviation Boutroun, qui est assez éloigné du lieu. Nous attendons que les autorités mènent des enquêtes afin de comprendre ce qui s’est réellement passé et de prendre les décisions qui s’imposent. »
De son côté, Billy Kourouma, oncle paternel de la victime, raconte comment il a appris la nouvelle .

« Ma nièce avait disparu mardi vers 15 heures. Depuis, nous étions à sa recherche. Quand nous avons appris qu’un corps avait été découvert dans un puits, je suis venu sur place. Nous avons attendu les sapeurs-pompiers qui ont remonté le corps, et malheureusement, il s’agissait bien de ma nièce. Dès sa disparition, j’avais informé le chef de quartier et lui avais donné sa photo. Quand le corps a été retrouvé, il m’a appelé, et c’est ainsi que j’ai informé la famille. L’enfant n’avait qu’un an et 7 mois, elle ne parlait même pas encore. Elle s’appelait N’ha Sarata Kourouma. »
Cette tragédie rappelle la nécessité d’une vigilance accrue et interpelle la communauté sur la sécurité des enfants ainsi que sur la protection des installations telles que les puits, souvent laissés ouverts dans les quartiers.

Pour l’heure, les circonstances exactes du décès de la petite N’ha Sarata Kourouma restent floues.
Alhassane Tenin Traoré et Lamarana Berry, pour www.gbaikandjamana.org