LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
À Faranah, la patience a des limites. Excédée par une coupure d’électricité interminable et le silence des autorités, la jeunesse du quartier Tonkolonko est descendue dans la rue ce lundi matin. Les manifestants ont érigé des barricades et bloqué les principales artères de la ville pour exiger le rétablissement immédiat du courant.
Selon plusieurs témoins, la colère est montée d’un cran après la disparition mystérieuse des transformateurs électriques du quartier, emportés sans explication. Un acte perçu comme un mépris de trop par des habitants déjà lassés de vivre dans l’obscurité.

Les jeunes, pancartes et slogans en main, ont fait entendre un message sans ambiguïté :
“EDG ZÉRO ! Nous voulons la lumière, pas des promesses !”
Le mouvement a paralysé une partie de la circulation dans la commune urbaine de Faranah. Malgré la tension, aucun incident majeur n’a été signalé, mais la détermination des jeunes laisse présager une crise sociale imminente si rien n’est fait.
Face à cette mobilisation, les autorités locales sont désormais sous pression. Entre l’urgence de rétablir le courant et la nécessité d’apaiser les esprits, elles jouent une carte décisive pour éviter une escalade.
Cette journée de colère à Tonkolonko rappelle, une fois de plus, qu’en Guinée, le courant électrique reste un bien rare… mais une revendication constante.
Par Alpha Amadou Barry
Chef de bureau régional de Gbaikandjamana Médias, Faranah
📞 623 47 83 39