By using this site, you agree to the Privacy Policy and Terms of Use.
Accept
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
  • Guinée
    • Communiqué
    • Économie
    • Justice
    • Politique
    • Annonce et Business
    • Communiqué
    • Publireportage
  • International
    • AES
    • Chine
    • Europe
    • Moyen Orient
    • Russie
  • Sports
    • Football
  • Culture
    • Art & Littérature
    • Musique
    • Cinema
  • Jobs
    • Formations
    • Offres d’emploi
  • Région
    • Kankan
    • Kouroussa
    • N’zérékoré
    • Siguiri
Rechercher
  • Contact
  • Blog
  • Complaint
  • Advertise
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Reading: La DGE, la gardienne de la transparence ou l’instrument de manipulation ? L’autopsie d’une crise politique en perspective ( Par Cheick Sékou MAREGA)
Share
Sign In
Notification
Font ResizerAa
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
Font ResizerAa
  • Kankan
  • Kouroussa
  • N’zérékoré
  • Siguiri
  • Faranah
  • Kérouané
  • Gbaikandjamana FM
  • Gbaikandjamana TV
Rechercher
  • Gbaikandjamana News
    • Économie
    • Justice
    • Politique
  • Région
    • Kankan
    • Kouroussa
    • N’zérékoré
    • Siguiri
  • Internationnal
    • AES
    • Chine
    • Europe
    • Moyen Orient
    • Russie
  • Anonnces & Communiqués
    • Annonce et Business
    • Communiqué
    • Formations
    • Offres d’emploi
    • Publireportage
    • Nécrologie
  • Science & Tech
    • Cybersécurité
    • Intelligence Artificielle
    • Réseaux Sociaux
  • Culture
    • Art & Littérature
    • Musique
Vous avez déjà un compte ? Sign In
Follow US
  • Contact
  • Blog
  • Complaint
  • Advertise
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Gbaikandjamana Média > Blog > Guinée > Politique > La DGE, la gardienne de la transparence ou l’instrument de manipulation ? L’autopsie d’une crise politique en perspective ( Par Cheick Sékou MAREGA)
Politique

La DGE, la gardienne de la transparence ou l’instrument de manipulation ? L’autopsie d’une crise politique en perspective ( Par Cheick Sékou MAREGA)

Gbaikandjamana
Last updated: octobre 8, 2025 3:40 pm
Gbaikandjamana
Share
SHARE
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ

Dans le contexte politique actuel en Guinée, souvent marqué par des interrogations sur la transparence et la légitimité du processus électoral, le communiqué de la Direction Générale des Élections (DGE) en Guinée, publié le 7 octobre 2025, soulève des préoccupations majeures pour la crédibilité de l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Cette réflexion examine les dysfonctionnements observés dans le communiqué de la DGE. L’objectif est de mettre en lumière les risques qu’un tel cadre institutionnel pose pour le processus démocratique, en mettant l’accent sur la séparation des pouvoirs, l’indépendance de l’organe électoral, et la légitimité du processus électoral.

𝟏. 𝐋’𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐞 𝐞𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥 𝐢𝐧𝐝𝐞𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 : 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐭𝐞 𝐚 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐃𝐆𝐄

La constitution guinéenne du 21 septembre 2025 prévoit la création d’un organe indépendant en charge des élections, une disposition qui reflète l’engagement du pays à renforcer la transparence et la crédibilité de son système électoral. Cependant, le communiqué de la DGE révèle que cet organe indépendant n’a pas été mis en place. En lieu et place de cet organe, c’est la DGE, sous la tutelle du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, qui continuera à gérer l’organisation des élections.

Dans une compétition électorale en Afrique, la gestion des élections doit être détachée de tout pouvoir exécutif afin de garantir l’impartialité du processus. L’absence d’un organe indépendant pour organiser les élections contrevient aux principes de la transparence électorale. L’influence directe du gouvernement sur l’organe en charge des élections pourrait mener à une concentration des pouvoirs et à une manipulation politique, créant ainsi une instabilité politique et une défiance populaire.

Selon Robert Dahl (1989), la crédibilité des élections dépend avant tout de l’indépendance des institutions électorales et de l’absence d’ingérence de l’exécutif.

𝟐. 𝐋’𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐮𝐫 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬

Le communiqué de la DGE, en affirmant que la validation des candidatures incombera à cet organisme, soulève une question cruciale : où se situe la Cour Constitutionnelle, normalement chargée de cette fonction dans un cadre démocratique ? En effet, dans un système politique démocratique, la séparation des pouvoirs exige que la Cour Constitutionnelle joue un rôle fondamental dans la validation des candidatures, garantissant que celles-ci respectent les critères définis par la constitution.

L’absence de la Cour Constitutionnelle est une violation des principes démocratiques classiques, surtout de notre expérience démocratique. Ce rôle doit être attribué à une institution judiciaire indépendante, afin d’éviter toute concentration excessive des pouvoirs dans les mains de l’exécutif.

En attribuant la responsabilité de la validation des candidatures à la DGE, sous la tutelle directe du MATD, l’Etat Guinéen semble adopter une organisation plus centralisée et potentiellement dangereuse pour le respect des normes électorales.

La Cour Constitutionnelle, en tant qu’organe de contrôle, assure que les candidatures respectent non seulement les critères juridiques, mais aussi la légitimité politique. Sans cette vérification, il y a un risque accru de manipulation des candidatures et d’une invalidation arbitraire de certaines d’entre elles, ce qui porterait atteinte à la transparence du processus électoral.

𝟑. 𝐋𝐚 𝐃𝐆𝐄 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐮𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐀𝐓𝐃: 𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐞𝐭𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐞

Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, sous lequel la DGE est placée, a été dirigé par un ministre qui a soutenu publiquement la candidature du général Doumbouya, le président de la transition. Ce soutien politique manifeste pose la question d’un conflit d’intérêts majeur.En sciences politiques, la confiance dans les institutions est un des piliers de la stabilité politique.

Le rôle du Ministère dans l’organisation des élections et son implication directe dans le soutien à un candidat au pouvoir génère une crise de confiance parmi les citoyens, les partis politiques et la communauté internationale. Un processus électoral doit être perçu comme impartial et transparent pour garantir sa légitimité, mais la perception d’un conflit d’intérêts mine déjà cette confiance.

L’implication d’un ministre dans une campagne électorale, alors qu’il supervise le processus électoral, est incompatible avec les principes démocratiques de séparation des pouvoirs. Cela soulève des doutes quant à la capacité de la DGE à organiser des élections impartiales.

𝟒. 𝐔𝐧 𝐝𝐞𝐥𝐚𝐢 𝐫𝐞𝐝𝐮𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐩𝐨𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 : 𝐔𝐧 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ?

Le communiqué stipule que les partis politiques ont jusqu’au 9 octobre pour soumettre leurs candidatures, soit seulement deux jours après la publication de l’annonce. Cette contrainte de temps est particulièrement préoccupante dans le cadre de la préparation d’une élection présidentielle.

Dans une compétition électorale, les candidats doivent disposer d’un délai suffisant pour préparer leur dossier et s’assurer que toutes les procédures légales sont suivies. Un délai aussi court est un indicateur de désorganisation et pose un sérieux problème de transparence. La légitimité du processus en dépend largement, et ce type de précipitation peut être perçu comme une tentative de manipulation ou de manipulation des candidats.

D’un point de vue scientifique, un tel délai court peut conduire à une gestion erronée du processus électoral, augmentant le risque d’erreurs administratives et de contestations. Selon les spécialistes, la réussite des élections dépend de la rigueur administrative et du temps alloué à chaque étape du processus.

𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧

L’analyse du communiqué de la DGE sur la base des sciences politiques met en lumière plusieurs points faibles majeurs concernant l’organisation des élections en Guinée. L’absence d’un organe électoral indépendant, le rôle excessif de la DGE sous la tutelle du gouvernement, la concentration des pouvoirs et la crise de confiance qui en découle, ainsi que l’absence de la Cour Constitutionnelle, compromettent la transparence et la légitimité du processus électoral. Enfin, le délai réduit pour la soumission des candidatures accentue l’impression de précipitation et de désorganisation.

𝐑𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬

Il est impératif de créer un organe électoral véritablement indépendant, conformément à la constitution, et de garantir l’indépendance de la Cour Constitutionnelle pour la validation des candidatures. Un délai plus long pour le dépôt des candidatures serait également nécessaire afin de garantir la transparence et la bonne gestion des élections. Ces mesures sont essentielles pour restaurer la légitimité du processus électoral et garantir des élections démocratiques, libres et équitables.

𝐒𝐞𝐤𝐨𝐮𝐛𝐚 𝐌𝐀𝐑𝐄𝐆𝐀

𝙋𝒐𝙡𝒊𝙩𝒊𝙨𝒕𝙚, 𝒂𝙣𝒂𝙡𝒚𝙨𝒕𝙚 𝙥𝒐𝙡𝒊𝙩𝒊𝙦𝒖𝙚

Sign Up For Daily Newsletter

Be keep up! Get the latest breaking news delivered straight to your inbox.
By signing up, you agree to our Terms of Use and acknowledge the data practices in our Privacy Policy. You may unsubscribe at any time.
Share This Article
Facebook Copy Link Print
Share
Previous Article Affaire des équipements disparus à Kouroussa : le directeur de l’hôpital placé sous mandat de dépôt sur ordre du procureur Marwane Baldé
Next Article Justice : Après près d’une semaine de détention, le journaliste Djiba Millimono enfin libre.
Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Evaluation de la recette




Stay Connected

248.1kLike
69.1kFollow
134kPin
54.3kFollow
banner banner
Create an Amazing Newspaper
Discover thousands of options, easy to customize layouts, one-click to import demo and much more.
Learn More

Latest News

Culture : Djelykaba Bintou sacrée Meilleure Artiste d’Afrique de l’Ouest au Primud 2025
Culture Musique
Guinée – Présidentielle 2025 : Le MoDeL met en garde Mamadi Doumbouya et réclame la libération d’Aliou Bah
Guinée Politique
Kouroussa : un couple perpétue la mémoire d’Ahmed Sékou Touré à travers leur nouveau-né.
Kouroussa Société
Doko( Siguiri ): le Lieutenant Kerfala Samoura, un officier proche du peuple à la tête de la gendarmerie locale.
Siguiri Société

Quelques articles similaires

GuinéePolitique

Politique guinéenne :Le Mouvement IWaly Soukhou, l’Arbre à Palabre et l’AFP unissent leurs forces pour soutenir le CNRD

Gbaikandjamana
Gbaikandjamana
2 Min Read
GuinéePolitique

Dubreka-Kagbelen : Les Enseignants Mobilisés en Masse pour Saluer les Acquis du CNRD.

Gbaikandjamana
Gbaikandjamana
2 Min Read
GuinéePolitique

Guinée : Le Parti Model organise une journée de recueillement et de prière pour tous les détenus politiques.

Gbaikandjamana
Gbaikandjamana
4 Min Read
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
Follow US
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Rejoignez-nous !
Subscribe to our newsletter and never miss our latest news, podcasts etc..
Zéro spam, désabonnez-vous à tout moment.
Content de te revoir !

Connectez-vous à votre compte

Username or Email Address
Password

Lost your password?