Sous le thème « Femmes et gestion des déchets », l’ONG Ne Jette pas par Terre a organisé ce samedi, 08 mars 2025 à l’université Barack Obama, un panel à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.
Un événement qui a regroupé l’ensemble des membres de cette organisation non gouvernementale, mais aussi des experts dans le domaine de l’environnement. Lors des échanges, les panélistes ont abordé les problématiques liées à la gestion des déchets en Guinée, tout en proposant quelques solutions pouvant permettre non seulement à l’ONG d’être efficace sur le terrain dans l’atteinte de ses objectifs, mais également, aux foyers d’être à la hauteur pour une santé pour tous.

Pour le président de l’ONG ne jette pas par Terre, la question de la gestion des déchets ne doit à aucun cas, être attribuée seulement qu’aux femmes.
« Aujourd’hui, on a tendance à attribuer cette tâche uniquement aux femmes. Par exemple, dans des foyers, lorsqu’un homme voit une ordure, il demande à sa femme de l’enlever. Et le 8 mars c’est une journée internationale des droits des femmes. C’est pour dire que ce n’est pas seulement les femmes qui ont le devoir de gérer les déchets mais les hommes aussi doivent les accompagner. » a expliqué Saa Martin YARADOUNO.

Des échanges ont été fructueux et satisfaisants, selon quelques participants, qui disent avoir acquis d’autres connaissances sur la problématique liée à la gestion des déchets.
« Ce qui a retenu mon attention, c’est que dans les activités domestiques quotidiennes, la femme produit des déchets en grande quantité. Mais si elle est sensibilisée, elle peut jouer un rôle clé dans leur gestion et contribuer ainsi à la protection de l’environnement » s’est confiée Cécile GUILAVOGUI.

« Je remercie tout d’abord les initiateurs qui ont pensé à notre institution ainsi qu’à notre quartier pour véhiculer ce message. Aujourd’hui étant un jour spécial dédié à nos chères mamans, nos chères épouses, nos chères filles, le jour a été bien choisi pour véhiculer le message. La cible étant les femmes, les femmes étant les mères de famille, si toutefois elles mettent en pratique ce message, je pense que c’est toute la Guinée qui en a bénéficié. Ça peut nous aider à atteindre les objectifs de millénaire de l’OMS, ce qu’on appelle Une seule Santé. Nous souhaitons que vous continuez dans ce sens. Moi, en tant que responsable de département, j’avoue que nos apprenants sont à la disposition de votre ONG » a salué le directeur des études de l’Université Barack Obama, Dr Tamba Jean TAGBINO.

« Nous disons merci à l’ONG. Vous êtes venus pour nous parler de l’assainissement. Cela nous va droit au cœur. La propreté est un bien pour tous. Notre santé en dépend, l’image de notre pays en dépend. Quand tu entends un bon pays, c’est grâce à la propreté. Quand tu entends hôpital, c’est grand à la propreté. Quand tu entends la santé dans les foyers, c’est grâce à la propreté. Cherchons à nous abonner. Nous avons fait venir des engins. Chaque trois jours, ils passent et l’abonnement c’est 40 000. C’est le Chef de quartier qui les a fait venir pour que le quartier soit propre. La propreté du quartier est profitable aux femmes. Les hommes sortent tôt le matin. C’est nous qui passons la journée avec les enfants. Quand l’enfant tombe malade à cause de la saleté, c’est l’affaire des femmes. Si les enfants sont en bonne santé, c’est bien pour les femmes » a fait savoir Mama COULIBALY, présidente du bureau des femmes du quartier Tamouyah.

Il faut rappeler que l’ONG Ne Jette pas par Terre compte élargir ses activités, à travers tout le pays, dans les prochains jours.
La Rédaction Politique www.gbaikandjamana.org