Dans la commune urbaine de Siguiri, le marigot Farani, situé entre les quartiers Bolibana 2 et Siguiri Koura 2, est aujourd’hui dans un état alarmant.

Ce canal d’évacuation, censé faciliter l’écoulement des eaux pluviales, est progressivement transformé en un dépotoir par les riverains, qui y déversent toutes sortes d’ordures : plastiques, habits, déchets ménagers, etc.

Les images parlent d’elles-mêmes : les conduits sont bouchés, et les premiers dégâts sont déjà visibles.

Avec l’arrivée des premières pluies, les couches de ciment des caniveaux commencent à se fissurer et à se détériorer, signe d’un ouvrage mal entretenu ou inachevé.
L’entreprise en charge de l’aménagement de ce canal doit impérativement accélérer les travaux et procéder aux réparations nécessaires avant que la saison pluvieuse ne s’installe pleinement.

Chaque jour de retard augmente les risques d’inondation et de dégradation irréversible de l’infrastructure.
Les habitants doivent également être sensibilisés. Il est temps de dire non à ces pratiques dangereuses et irresponsables. Évitons de transformer nos cours d’eau — marigots, caniveaux, rivières — en poubelles. Car au-delà de la pollution, c’est notre sécurité collective qui est en jeu.
Le cas de Pombada, Siguiri, est un exemple concret du danger qui nous guette si rien n’est fait.
Siguiri/ Alseny Philip Condé pour le www.Gbaikandjamana.org