L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) monte au créneau. Dans un communiqué publié ce vendredi 4 juillet 2025, la Direction nationale du parti annonce avoir saisi la Cour suprême pour contester des décisions jugées « illégales et arbitraires » du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), notifiées par courrier le 27 juin dernier.

La formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo dénonce des « injonctions » ministérielles qu’elle considère comme une « grave atteinte à l’État de droit », aux libertés d’association et de réunion, et à l’autonomie des partis politiques. Ces droits, rappelle l’UFDG, sont pourtant garantis par la Charte de la Transition et celle des partis politiques.
En attendant le verdict de la plus haute juridiction du pays, la Direction nationale a pris une décision forte : suspendre l’organisation de son congrès national extraordinaire initialement prévu ce samedi 6 juillet.
La Direction nationale de l’UFDG appelle par ailleurs l’ensemble de ses militants et responsables à rester mobilisés pour défendre « les droits et libertés du parti » et préserver « les acquis démocratiques chèrement obtenus par le peuple de Guinée ».
Alors que le climat politique reste tendu, cette nouvelle bataille juridique entre le principal parti d’opposition et les autorités de la transition promet de raviver les débats sur le respect des libertés politiques dans le pays. La balle est désormais dans le camp de la Cour suprême.
ci-joint la note:

Benjamin Camara pour le www.gbaikandjamana.org