Le Burkina Faso vient d’entrer dans une nouvelle ère de mobilité durable avec le lancement officiel de « Let’s Go », le premier service de taxis entièrement électriques du pays.
Cette initiative ambitieuse vise à transformer le paysage du transport urbain en réduisant l’empreinte carbone et en proposant une alternative écologique aux taxis traditionnels.
Une innovation pour un transport plus vert et moderne
La cérémonie de lancement, qui s’est tenue dans une ambiance festive et solennelle, a dévoilé une flotte de véhicules électriques modernes, équipés pour offrir confort et efficacité aux usagers. Arborant les couleurs nationales et le logo de « Let’s Go », ces taxis nouvelle génération incarnent la volonté du Burkina Faso de s’inscrire dans la transition énergétique.
Selon les initiateurs du projet, l’objectif est de déployer progressivement ces véhicules dans plusieurs grandes villes du pays. Ils insistent sur l’importance de cette innovation pour l’environnement, mais aussi pour l’économie locale, en réduisant la dépendance aux carburants fossiles.
Des avantages économiques et écologiques
En plus de réduire considérablement les émissions de CO₂, ces taxis électriques permettront aux chauffeurs de réaliser des économies substantielles sur le carburant et l’entretien. Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques nécessitent moins de maintenance, ce qui réduit les coûts d’exploitation à long terme.
Par ailleurs, le service « Let’s Go » ambitionne d’intégrer une application mobile pour faciliter la réservation des courses, offrant ainsi une expérience plus fluide et moderne aux usagers.
Un modèle pour l’Afrique ?
Avec cette initiative, le Burkina Faso se positionne en précurseur sur le continent en matière de transport durable. Ce modèle pourrait inspirer d’autres pays africains à suivre cette voie, notamment dans un contexte où la pollution urbaine et les coûts des carburants deviennent des enjeux majeurs.
Si le défi du déploiement à grande échelle reste à relever, le lancement de « Let’s Go » marque une étape importante vers une mobilité plus propre et plus accessible. Désormais, les Burkinabè ont une alternative écologique pour se déplacer, et ce n’est peut-être que le début d’une révolution verte en Afrique de l’Ouest.
Alseny Philip Condé pour le Gbaikandjamana.org
