En Guinée, un geste fort de solidarité a marqué ce mercredi 7 mai 2025 : un don symbolique mais essentiel a été remis à la Maison Centrale de Conakry au profit des détenus les plus vulnérables — les femmes et les mineurs.

Cette action s’inscrit dans un effort collectif pour humaniser les conditions de détention et renforcer les droits fondamentaux en milieu carcéral. Ce don important, composé de vêtements, articles d’hygiène, équipements sportifs, literie, mobilier et matériel informatique, est le fruit du projet « Lanyi Fan » (*La paix est bonne*), piloté par l’ONG *Terre des Hommes* avec l’appui financier de l’Union européenne.
Il a été remis en présence de plusieurs représentants institutionnels et partenaires internationaux. **Moriba Sylla**, régisseur de la Maison Centrale, a salué une « initiative salutaire » pour la réinsertion sociale des détenus, soulignant l’importance de préserver leur dignité, surtout celle des plus fragiles.
**Levi Djiguemde**, représentant pays de *Terre des Hommes*, a précisé que cette action s’appuie sur une évaluation approfondie des besoins internes : *« Une attention particulière devra être portée aux mineurs et aux femmes détenues. »* Il a réaffirmé l’engagement de son organisation à accompagner durablement la réhabilitation de ces personnes privées de liberté.
Quant à **Marie Shand**, déléguée de l’Union européenne, elle a mis l’accent sur la portée humaine de ce geste : *« La solidarité humaine est un des piliers essentiels de nos sociétés. Chaque petit geste compte. »* Présent au nom du Garde des Sceaux, le Directeur national adjoint de l’Éducation surveillée, **Ansoumane Fofana**, a rappelé que cette action s’inscrit dans la vision du Président de la République, le Général **Mamadi Doumbouya**, pour une justice inclusive et respectueuse des droits humains.
Les bénéficiaires, visiblement émus, ont exprimé leur gratitude à travers des prières et des bénédictions, tout en soumettant des doléances sur l’accès à une meilleure assistance juridique.
Plus qu’un simple don, cet acte humanitaire trace les contours d’une justice plus humaine, où l’espoir, même derrière les barreaux, retrouve sa place.
Souleymane Tata Bangoura pour le www.Gbaikandjamana.org