LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Il est rare, très rare que je prends ma plume pour dénoncer certains maux de notre société actuelle. À l’occasion de cette journée internationale de la jeunesse, célébrée chaque 12 août, je vais essayer de parler, moi aussi.
Il faut surtout penser à son avenir, penser à celui de son semblable mais aussi, de tous les jeunes qui sont aujourd’hui, sans repère, ni mentor. Ça fait mal, très mal que les choix des repères, ou des mentors soient associés à des opportunités de courte durée.
Aujourd’hui, nous les jeunes, sachant que l’avenir ne nous intéresse pas, ce qu’il faut dire, n’avons pas de conviction en suivant des personnes qui ne peuvent en aucun cas, nous inspirer de par leur passé, présent et futur.
Dans ces derniers temps, les atalaoukou se font de gauche à droite et, de surcroît, juste pour attirer l’attention du public ou des autorités sur son grand du quartier, afin que celui-ci puisse bénéficier un poste quelque part.
Cependant, en réalité, ce grand est loin d’être son mentor, il le suit c’est quand ce dernier sera ministre, ou directeur quelque part, lui et ses amis du grain, ce sont des t-shirts, radios et voir même motos qu’ils réclament comme récompense, si je vais me permettre de le dire comme ça, car, à la base, le monsieur n’est pas un mentor pouvant tracer un chemin de réussite pour eux, donc, il fallait ça.
Nous savons tous qu’actuellement, c’est le seul et unique jeu sinon quoi qu’il en soit, ce n’est pas une question de conviction. Pour obéir au contenu du protocole verbal discuté autour d’un plat quelque part, il faut souvent changer ses photos de profil sur les réseaux sociaux, montrant vraiment que nous sommes dans l’esprit.

Des personnes censées être nos mentors, ont, cependant trouver d’autres alternatives. Au lieu de tracer des chemins de réussite avec des conseils d’orientation, c’est de publier sa photo, chaque petit lundi matin ou vendredi, juste pour des dépôts, moto ou radio… Dans ça, où allons-nous ?
Je profite de l’occasion en cette journée dédiée à la jeunesse, d’inviter nous les jeunes, à la prise de conscience.
Mohamed DIANÉ, journaliste et homme de lettres.