Dans la soirée du jeudi 13 mars 2025, le corps sans vie d’une jeune femme nigériane, Peter Joice, âgée de 25 ans, a été découvert dans le bar Zaly, situé dans la Sous-préfecture de Doko, à 50 km de la commune urbaine de Siguiri.

D’après les précisions du Dr Aboudoulaye Bachir Condé, médecin d’appui au service d’urgence chirurgicale de l’hôpital préfectoral de Siguiri, la défunte travaillait dans cet établissement depuis environ quatre mois.
« Hier, aux alentours de 21 heures, nous avons reçu un appel du commissaire central de Doko nous informant du décès d’une jeune dame dans le bar Zaly. D’après nos enquêtes, elle avait été amenée dans cet établissement par sa compatriote, Angel Michael, également d’origine nigériane », a-t-il expliqué.
Quelques heures avant sa mort, la jeune femme s’était rendue au centre de santé de Doko, se plaignant de difficultés respiratoires, de fièvre, de vertiges, de céphalées et de douleurs gastriques.
« À 15 heures, elle était au centre de santé, où on lui a diagnostiqué un état de choc. Sa tension était tombée à 8,5, ce qui indiquait une faiblesse généralisée », a précisé le médecin.
Après analyse, les médecins ont conclu à une mort naturelle.
« C’est une mort naturelle due à une maladie chronique qui l’a emportée », a ajouté Dr Aboudoulaye Bachir Condé.
Sur instruction des autorités judiciaires, la dépouille de Peter Joice a été remise à la communauté nigériane pour son inhumation. Une enquête a été ouverte afin de comprendre les circonstances exactes de ce décès.
Dans cette affaire, si la piste criminelle semble écartée, la mort brutale de cette jeune femme rappelle les conditions précaires dans lesquelles évoluent certaines migrantes en quête d’une vie meilleure.
Siguiri/ Alseny Philip Condé et Mory Faraba Dioumessi pour le Gbaikandjamana.org