Un terrible incendie d’origine électrique a ravagé, ce dimanche 30 mars 2025, le kiosque d’un photographe situé près du commissariat de la sécurité routière de Faranah, dans le quartier Marché 1. Le sinistre, survenu après la prière de la fête de Ramadan, a causé d’énormes pertes matérielles.
Il a fallu l’intervention rapide des sapeurs-pompiers pour limiter les dégâts.

Le lieutenant Mohamed Doumbouya, en service à la protection civile de Faranah, apporte des précisions :
<<Dès que j’ai quitté la prière, je me suis rendu au bureau pour saluer mon chef. Entre-temps, quelqu’un nous a annoncé un cas d’incendie près du commissariat de la sécurité routière. Heureusement, le chauffeur était prêt, et nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux. À notre arrivée, l’endroit était cadenassé, mais nous avons fait de notre mieux. Entre-temps, le propriétaire est venu ouvrir les lieux et nous avons pu intervenir pour éteindre les flammes. C’est un court-circuit qui est à l’origine de cet incendie. Vous savez, cela fait quatre jours que toute la ville de Faranah est plongée dans le noir à cause du manque de carburant pour alimenter les groupes de l’EDG. C’est après la prière de la fête aujourd’hui que nous avons constaté le retour du courant, ce qui a provoqué l’incendie. L’arrivée soudaine de l’électricité a trouvé tous les appareils branchés, ce qui a causé le court-circuit.>>

La victime, Amadou Sara Bah, totalement désespérée, s’en remet à la volonté divine :
<<J’ai perdu tous mes biens dans ce court-circuit. Je suis photographe de profession, tout mon matériel est parti en fumée. Je suis sans mots. Je remercie les sapeurs-pompiers qui sont venus à temps, mais comme l’endroit était fermé et que je détenais les clés, ils n’ont pas pu intervenir immédiatement. À mon arrivée, le temps d’ouvrir le kiosque, le mal était déjà fait. Cela fait plusieurs jours que Faranah est dans le noir. Le jour où le courant est parti, j’avais oublié de débrancher mes appareils, et aujourd’hui, le retour brutal de l’électricité a provoqué ce drame. C’est Dieu qui en a décidé ainsi. Je demande de l’aide aux personnes de bonne volonté, car j’ai tout perdu.>>

Un véritable cri du cœur pour cet artisan qui voit son avenir s’assombrir en un instant.

SOS pour Amadou Sara Bah
FARANAH – Alpha Amadou Barry, Chef de bureau Gbaikandjamana Media dans le Sankaran.
Tel: 623 47 83 39.