Un crime odieux a récemment secoué l’opinion publique : un homme a tué sa prétendante, commettant ainsi un féminicide qui soulève une fois de plus la question des violences conjugales en Guinée.Ce drame, qui illustre la persistance des violences faites aux femmes, appelle à une réponse ferme de la justice pour garantir que de tels actes ne restent pas impunis.
Les féminicides ne sont pas de simples faits divers ; ils témoignent d’un problème sociétal profond nécessitant une prise de conscience collective et des actions concrètes.
L’État, la société civile et les médias ont un rôle central à jouer dans la lutte contre ce fléau qui brise des familles et fragilise le tissu social.Dans ce contexte, Lanciné 1 Kaba, professeur de littérature au Lycée Morifindjan Diabaté de Kankan, a vivement dénoncé la diffusion d’une interview du meurtrier après son crime. Selon lui, un tel acte est « intolérable », car il revient à offrir une tribune à un criminel, risquant ainsi de minimiser la gravité du drame. Il rappelle que la vie humaine est sacrée et doit être protégée, insistant sur la responsabilité des médias dans la manière dont ils traitent ces affaires.
Donner la parole à un meurtrier juste après son crime pourrait être perçu comme une tentative de justification, au détriment de la mémoire de la victime et du respect dû à ses proches.
Cette polémique relance le débat sur l’éthique journalistique, la nécessité d’un traitement responsable des affaires criminelles et même la responsabilité individuelle.
Face à ce type de drames, l’information doit servir à sensibiliser, à prévenir et à exiger justice, plutôt qu’à offrir une plateforme médiatique à ceux qui brisent des vies.
Par Lanciné 1 Kaba