Ce vendredi 25 avril 2025, une grande mobilisation a été constatée dans le quartier Foundeng 1, à Dabola, où le recensement biométrique se poursuit activement chez le président du conseil de quartier, M. Ibrahim Tekil Keïta.

Entamée le 15 avril, cette opération citoyenne se poursuivra jusqu’au 30 mai prochain, avec pour objectif d’enregistrer tous les citoyens éligibles, de 10 à 99 ans.

Présent sur le terrain, M. Sékou Oumar Kourouma, membre de la Commission Administrative de Recensement (CAR), a évoqué les débuts quelque peu compliqués de l’opération :
« Au début, nous avons rencontré des difficultés. Beaucoup de citoyens se présentaient sans leurs extraits de naissance. Nous avons dû les orienter vers le chef du quartier pour régulariser leur situation. De plus, certaines notions techniques, comme le remplissage du bordereau de fichier, n’avaient pas été bien expliquées lors de la formation. Heureusement, M. Aguibou Sangaré, chargé de l’état civil, est intervenu pour nous guider, ce qui nous a permis d’avancer plus sereinement. »
Aujourd’hui, grâce à l’implication du chef de quartier et à une meilleure compréhension des procédures, l’équipe du recensement a nettement amélioré son rendement.
Les citoyens affluent et se prêtent volontiers à cet exercice de citoyenneté.
Ce recensement est d’autant plus crucial qu’il offre aux citoyens une opportunité unique d’obtenir gratuitement plusieurs documents essentiels : la carte d’identité biométrique, l’extrait de naissance biométrique et la carte d’électeur. Un geste fort de l’État pour renforcer l’inclusion administrative.
Sur le plan logistique, M. Kourouma se dit satisfait :
« Les conditions de travail sont réunies. Nous lançons un appel à la population pour qu’elle vienne se faire recenser massivement. Nous remercions les autorités locales et le gouvernement guinéen pour la confiance qu’ils ont placée en nous. »
Cette campagne de recensement est une étape déterminante pour le droit à l’identité et à la participation citoyenne. À Foundeng 1 comme ailleurs, les citoyens prennent conscience de l’importance de ce devoir civique.
Baba Alimou Baniré Diallo pour Gbaikandjamana.org
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