Fria, autrefois symbole d’un dynamisme économique et industriel, peine aujourd’hui à voir aboutir plusieurs infrastructures d’intérêt public. L’hôpital préfectoral, le commissariat central de police et le palais de justice sont autant de chantiers lancés en grande pompe, mais qui semblent désormais relégués aux oubliettes.

Parmi ces projets inachevés, l’hôpital préfectoral est sans doute le plus préoccupant. Entamé il y a sept ans, sa construction est aujourd’hui à l’arrêt, sans que l’on puisse en comprendre les véritables raisons.

Le site est déserté : ni entrepreneurs ni ouvriers, alors que cette infrastructure aurait pu être un véritable soulagement pour la population, notamment pour les malades qui peinent à accéder à des soins de qualité.
Le problème ne se limite pas à l’hôpital. D’autres infrastructures, tout aussi essentielles, sont dans le même état. Le commissariat central de police et le palais de justice, pourtant cruciaux pour le maintien de l’ordre et la justice à Fria, restent inachevés. À cela s’ajoute le centre de santé de la sous-préfecture de Baguinet, dont la construction est également à l’arrêt.
Pourquoi ces projets sont-ils suspendus ? Manque de financement, mauvaise gestion ou simple abandon ? La question reste entière, mais l’urgence, elle, est bien réelle. Les populations de Fria, qui attendent ces infrastructures depuis des années, espèrent que l’État prendra enfin ses responsabilités pour achever ces chantiers.

Loin d’être un simple retard administratif, cette situation constitue un véritable frein au développement local et met en péril le bien-être des habitants. Il est temps que les autorités réagissent et donnent une seconde vie à ces projets si essentiels pour Fria.
Affaire à suivre…
Fria Madiou le Savant Camara pour le Gbaikandjamana.org