Une attaque à main armée a été perpétrée par des individus non identifiés dans la nuit du mardi à l’aube du mercredi 19 février 2025, aux environs de 4 heures du matin. L’incident s’est produit sur un site d’orpaillage situé entre Séndougou et Kôdah, dans la sous-préfecture de Doko, faisant un blessé par balles.
Dr Abdoul Bachir Condé, médecin légiste à l’hôpital préfectoral de Siguiri, raconte comment ils ont été alertés :
« Aux environs de 16 heures, nous avons reçu l’appel d’un citoyen de Doko signalant une fusillade liée à une attaque à main armée. Une enquête a été ouverte sur instructions du procureur de Siguiri. Nous avons reçu au service des urgences de l’hôpital préfectoral la victime blessée par balles. Selon les informations recueillies, les faits se sont produits dans un site d’exploitation minière entre Séndougou et Kôdah, relevant de la sous-préfecture de Doko. »
D’après les témoignages, les mineurs qui reviennent chaque semaine au centre-ville après leur travail en brousse ont été surpris par quatre hommes armés de fusils de chasse et de machettes. Ces derniers se sont dirigés vers un jeune Burkinabé et lui ont demandé où se trouvaient son patron, l’or et l’argent. Il leur a répondu que son patron était en ville avec les ressources convoitées.
« C’est au cours de cette discussion qu’il a reçu une balle de l’un des assaillants. Ensuite, ils ont réveillé les autres mineurs et les ont dépouillés, emportant leurs téléphones et l’or en leur possession », explique le médecin légiste.
Un blessé hors de danger
Concernant l’état de la victime, le médecin précise :
« Nous avons fait sa radio et constaté que les balles ne proviennent pas d’une arme automatique, mais d’une fabrication locale. Ce sont des plombs qui se sont dispersés sur son corps, de la tête à la hanche. Heureusement, selon les résultats de la radio, il n’y a pas de danger majeur. »
La victime, Kader Tagna, est un mineur de 26 ans, résidant à Séndougou et originaire du Burkina Faso.
Cet incident rappelle la vulnérabilité des travailleurs dans les zones aurifères et la nécessité d’un renforcement de la sécurité sur ces sites prisés par les bandits.
Siguiri/ Mory Faraba Dioumessi, Sékou Mariame Diallo pour le Gbekandjamana.org