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Figure incontournable de la société civile guinéenne et coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), Abdoul Sako hausse le ton. Dans une récente publication, il s’insurge contre ce qu’il qualifie d’opacité dans la gestion de la transition politique, entamée depuis plus de trois ans et demi.
Sur sa page Facebook, l’activiste s’interroge :
« Plus de trois (3) ans et six (6) mois de théâtre constitutionnel, sans que personne ne connaisse réellement le coût pour le contribuable guinéen ».
Pour lui, les objectifs initiaux de la transition auraient pu être atteints « en seulement trois (3) ou six (6) mois », à condition qu’il y ait eu une véritable volonté politique et un sens du devoir patriotique.
Il pointe du doigt une prolongation inutile de la transition, marquée par un manque de cohérence et d’engagement au service de l’intérêt général. « En fin de compte, il aurait été plus pertinent d’organiser un référendum pour clarifier les orientations juridiques et institutionnelles du pays, en tenant compte des besoins et réalités du peuple », insiste-t-il.
Dans un appel vibrant, Abdoul Sako exhorte à une prise de conscience nationale :
« Ça suffit ! Arrêtez ce cirque pendant qu’il est encore temps, pour rétablir l’ordre moral, social, économique et humanitaire d’une Guinée dont les ambitions et les rêves doivent être partagés par toutes et tous. »
Une sortie qui relance le débat sur la durée et les coûts d’une transition dont les contours restent encore flous, mais qui continue de peser lourdement sur le quotidien des Guinéens.

Ahmadou Djogo pour Gbaikandjamana.org