Même si certains artistes musulmans mènent des actions louables grâce aux revenus tirés de la musique, cette dernière demeure, selon les textes islamiques, prohibée. Par ailleurs, certaines paroles sont strictement interdites dans les chansons, même si elles sont parfois utilisées par des chanteurs.

Interrogé par notre rédaction, Oustaz Abdallah Mombeya a été catégorique :
« La musique, en elle-même, est interdite par l’Islam. Ce n’est pas une voie recommandée pour un fidèle musulman. Maintenant, lorsqu’on prononce dans une chanson la Chahada – c’est-à-dire le témoignage qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que le Prophète est Son messager – ou qu’on récite des versets coraniques, c’est totalement interdit. C’est une chose contre nature et moralement condamnable », a-t-il tranché.
Ainsi, au-delà du simple rythme ou des instruments, c’est aussi l’usage des paroles sacrées dans un contexte musical qui est dénoncé par les érudits musulmans.
Un rappel qui, selon Oustaz Mombeya, doit inviter les fidèles à réfléchir sur la nature et l’impact de ce qu’ils écoutent… ou produisent.
Ahmadou Djogo pour le www.Gbaikandjamana.org