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Chaque 19 août, le monde célèbre la Journée Internationale de la Photographie, une initiative lancée en 2010 par le photographe australien Korske Ara.

Bien plus qu’un simple art, la photographie est un langage universel, un outil de mémoire et un moyen d’expression unique.
Pour l’édition 2025, le thème retenu est : « Ma photo préférée ».

À cette occasion, la rédaction de Gbaikandjamana Média a choisi de braquer son objectif sur ARK Studio, un espace incontournable à Kankan où la jeunesse exprime son talent et son regard artistique.

C’est là que nous avons rencontré N’faly Camara, photographe passionné et Directeur Général de l’atelier, dont le parcours force respect et admiration.
« Cela fait plus de cinq ans que je suis dans la photographie. Je m’y suis retrouvé grâce à mon PDG, Aly Badra Diawara, dit Aliash Record. Au départ, je venais juste observer son travail, et parfois il me prenait aussi en photo. Finalement, c’est devenu une passion. Aujourd’hui, grâce à ce métier, je parviens à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille », témoigne N’faly avec émotion.

Comme tout métier, la photographie a ses défis. À Kankan, le manque d’électricité constitue l’un des plus grands obstacles. « Le début n’a pas été facile. Quand on travaille avec le public, il faut s’attendre à des clients parfois difficiles. Mais comme c’est une passion, on gère. Pour l’électricité, nous avons dû investir dans des panneaux solaires afin de travailler dans de bonnes conditions », explique-t-il.

Malgré la concurrence, ARK Studio continue d’attirer chaque jour de nouveaux clients grâce à la créativité et à la qualité de ses prestations.
« En photographie, il n’y a pas de mensonge : quand c’est bon, c’est bon. La photo, c’est de l’art, et sans art, il n’y a pas de photographie », souligne N’faly Camara.

Pour ce jeune talent, la photographie est bien plus qu’un métier : c’est un destin. « Je veux continuer la photographie jusqu’à la fin de ma vie. Malheureusement, chez nous, les photographes ne sont pas assez considérés, alors que dans d’autres pays, ils sont mieux valorisés et mieux rémunérés », regrette-t-il.
Reconnaissant, N’faly Camara conclut avec un message fort :
« Je remercie et souhaite bonne fête à mon idole et maître, M. Aly Badra Diawara, dit Aliash Record. C’est lui qui m’a tout appris. Bonne fête à lui, à tous les photographes du monde, et surtout, n’oublions pas de nous valoriser. »
À travers le regard et l’histoire de N’faly Camara, la Journée Internationale de la Photographie 2025 rappelle que derrière chaque cliché se cache une passion, une lutte et un rêve à immortaliser.
Kankan, Souleymane Tata Bangoura et Mariame Koulibaly pour www.gbaikandjamana.org
📞 +224 621-519-282