À l’approche de la fête de Tabaski, l’imam Oumar Condé a livré un sermon riche d’enseignements à la grande mosquée de Sinkèfra2. Trois axes majeurs ont structuré son message, destiné à rappeler aux fidèles musulmans les pratiques et valeurs liées à cette période sacrée.

- Les règles à respecter pour le sacrifice
L’imam a commencé par détailler les critères religieux concernant les animaux de sacrifice :
Le chameau : Doit avoir au moins 2 ans. Il peut être sacrifié au nom de 7 personnes au maximum.
Le bœuf : Également à partir de 2 ans, et peut, lui aussi, concerner jusqu’à 7 personnes.
Le mouton : Acceptable dès 6 mois, mais ne peut être offert que par une seule personne.
La chèvre : Doit avoir au moins 1 an et, là encore, ne peut être sacrifiée que pour une seule personne.
Selon lui, ces prescriptions ne sont pas que des formalités rituelles : elles traduisent la volonté d’un sacrifice fait avec sincérité et conformité à la tradition du Prophète Ibrahim (Paix sur lui).
- La valeur spirituelle des dix premiers jours
Dans un second temps, l’imam Oumar Condé a insisté sur l’importance spirituelle des dix premiers jours du mois de Dhoul Hijja, période durant laquelle les actes d’adoration sont particulièrement récompensés. Il a invité les fidèles à multiplier les prières, les jeûnes volontaires et les invocations, tout en renforçant leur engagement dans le bien.
- Un appel à la gratitude
Enfin, l’imam a conclu son sermon par un appel à la reconnaissance envers Allah. Être musulman est une grâce qu’il faut chérir, a-t-il rappelé, tout en exhortant chacun à demander la bénédiction divine et à vivre dans la droiture.
« Nous devons remercier Allah de nous avoir guidés vers l’Islam, et prier pour rester fermes dans notre foi. »
Ce message fort vient rappeler que la Tabaski ne se limite pas au sacrifice, mais incarne une véritable élévation spirituelle, faite d’adoration, de générosité et de gratitude.
Mariame Koulibaly, pour le www.Gbaikandjamana Média