La Maison des Jeunes de Kankan a vibré ce week-end au rythme d’un débat contradictoire inédit, initié par l’association Les Jeunes Filles Engagées de Guinée, autour d’un thème central : « L’éducation des jeunes filles en Guinée est-elle un pilier indispensable pour le développement durable ? »

Ce face-à-face argumenté a réuni élèves, étudiantes, enseignants et autorités locales, tous venus débattre et réfléchir à l’avenir éducatif féminin dans le pays. Parmi les membres du jury,

Mme Alphosine Mara, enseignante-chercheure à l’Université de Kankan, s’est dite impressionnée : « L’éducation des filles est un levier clé contre la pauvreté. Ce que j’ai vu aujourd’hui me rend optimiste pour notre région. » Même enthousiasme chez,

Sanassy Mbemba Camara, qui a salué un débat intense et nourri : « Les filles ont prouvé qu’elles pouvaient exceller dans les échanges scientifiques. Elles méritent d’être écoutées. » Quant à Dr Mohamed Sékou Simpara, enseignant-chercheur, il a tenu à féliciter l’initiateur de cette première édition :

« Une organisation de qualité, des talents révélés. Il faut pérenniser ce genre d’initiative. »

Aly Mamady Kanté, porteur du projet, a lancé un appel : « Nous avons besoin du soutien de tous pour poursuivre ce combat en faveur de l’égalité des chances. »

La présidente de l’association organisatrice a affirmé la volonté des jeunes filles guinéennes de devenir des actrices du changement : « Nous ne voulons plus subir, nous voulons agir. L’éducation est notre meilleure arme. »

Ce débat n’a pas seulement révélé des talents. Il a démontré que l’éducation des filles n’est pas un luxe, mais une nécessité pour bâtir une Guinée durable, équitable et inclusive. Souleymane Tata Bangoura pour www.Gbaikandjamana.org
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