Le district Kèlèmè–Tombonkan, situé dans la sous-préfecture de Balandou, à une cinquantaine de kilomètres de Kankan, se retrouve en émoi après la fermeture de l’unique école primaire, un établissement étatique qui a vu défiler des générations d’élèves depuis son ouverture dans les années 2007.
Cette question de fermeture est attribuée à un manque criant d’enseignants et à l’absence d’initiatives locales pour attirer et maintenir le personnel éducatif. Les parents d’élèves se disent profondément préoccupés par cette situation. Donc, une année blanche est consommée par les élèves.

La problématique du manque d’enseignants n’est pas nouvelle, mais elle s’est considérablement amplifiée ces dernières années dans la région administrative de kankan, malgré l’intégration des milliers d’enseignants à la fonction publique locale.

Les districts les plus éloignés peinent à attirer des professeurs souvent peu enclins à s’installer dans des zones rurales. Malgré la volonté des autorités locales, les initiatives pour promouvoir le métier d’enseignant n’ont pas rencontré le succès escompté. Des aides au logement et des primes de déménagement avaient été envisagées, mais elles n’ont pas suffi à renverser la tendance.

Cette situation met en lumière une problématique plus large qui touche de nombreuses localités en Guinée et appelle à une réflexion sur l’avenir de l’éducation dans les zones rurales.
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