En cette saison hivernale, la route du centre-ville de Kérouané se transforme en un véritable champ de boue, rendant la circulation difficile, voire périlleuse.

La voie, déjà en mauvais état durant la saison sèche, devient presque impraticable dès les premières pluies.Des flaques d’eau stagnantes, des ornières profondes, des véhicules qui peinent à avancer, et des piétons obligés de marcher au bord de la route, dans la boue, exposés à tous les dangers.

La scène est quotidienne et familière pour les habitants. Les commerces et habitations situés le long de cette route subissent également les conséquences, entre éclaboussures, poussière transformée en gadoue, et un accès devenu chaotique.« Même une ambulance aurait du mal à passer ici rapidement, et pourtant nous sommes en plein centre-ville », s’indigne un citoyen rencontré dans un restaurant .

Les riverains, usagers, transporteurs et commerçants n’en peuvent plus de ce calvaire.

L’état de cette route soulève des interrogations. Kérouané mérite mieux que ce silence institutionnel face à la souffrance visible de ses populations.

jusqu’à quand faudra-t-il attendre pour que les routes du cœur de nos villes reçoivent l’attention qu’elles méritent ?

Le développement passe aussi par des routes dignes de ce nom.
Depuis Kérouané Alseny Philip Denkè Condé pour le www.Gbaikandjamana.org