Ce samedi 28 juin, la ville de Kissidougou a vibré au rythme d’une opération d’assainissement d’envergure. Suite à l’appel solennel du préfet, invitant les jeunes à une forte mobilisation pour rendre la commune urbaine plus propre, toutes les couches sociales ont répondu présentes.
Ce geste citoyen a rassemblé hommes, femmes et mouvements de soutien dans une action collective exemplaire, reflétant une prise de conscience grandissante autour des enjeux environnementaux et sanitaires.

Dès les premières heures de la matinée, on pouvait apercevoir des groupes de jeunes, outils en main, s’activant dans les différents quartiers de Kissidougou. Balayage des rues, curage des caniveaux, collecte des ordures : rien n’a été laissé au hasard.

Les femmes balayeuses, véritables piliers de l’hygiène publique, ont été au cœur de cette initiative, épaulées par des jeunes déterminés et des membres de mouvements de soutien engagés aux côtés des autorités locales.Cette journée d’assainissement s’est distinguée non seulement par l’ampleur de la mobilisation, mais aussi par son caractère inclusif.

Des leaders communautaires, des responsables de quartier, ainsi que des membres de la société civile ont mis la main à la pâte, illustrant l’unité de la population autour d’un objectif commun, faire de Kissidougou une ville propre et vivable.
Charle Kolipé LAMAH Le préfet de la localité, satisfait de la réponse massive à son appel, a salué l’engagement des jeunes et remercié tous les participants pour leur sens du civisme. Il a également insisté sur la nécessité de pérenniser ces efforts pour éviter que la ville ne retombe dans l’insalubrité.

Cette mobilisation populaire autour de l’assainissement à Kissidougou marque un tournant dans la dynamique citoyenne locale. Elle démontre qu’avec un minimum de volonté et de coordination, des actions concrètes peuvent être menées pour améliorer le cadre de vie.

À travers ce geste fort, la jeunesse de Kissidougou envoie un message clair : elle est prête à prendre part activement au développement de sa communauté. Reste maintenant à entretenir cette flamme pour faire de l’assainissement une culture et non un événement ponctuel.
Alpha Amadou Barry, correspondant régional de Gbaikandjamana média basé à Faranah