À Kouremalé, en cette période de Ramadan marquée par une chaleur accablante, la glace est devenue un produit incontournable pour les fidèles musulmans. Pourtant, son prix élevé pèse lourdement sur les ménages.

Depuis le début du mois de mars, la région est frappée par un soleil ardent, rendant la consommation de glace quasi indispensable, surtout pour les jeûneurs.
Dans la commune rurale, les points de vente se multiplient et, entre 16h et 18h, l’affluence est à son comble. Glacières et paniers en main, les habitants parcourent la ville en voiture, à moto ou à pied, à la recherche de ce précieux aliment. Malgré un prix élevé – une barre de glace coûtant désormais 5 000 GNF – la demande reste forte.

Une grande partie des vendeurs s’approvisionnent à Bamako, la capitale malienne voisine, pour alimenter le marché de Kouremalé. Dans de nombreux foyers, la chaleur est si accablante que beaucoup passent la journée à se rafraîchir avec de l’eau glacée.

Pour de nombreux fidèles, rompre le jeûne sans une gorgée d’eau glacée est impensable. Cette année, le Ramadan s’annonce particulièrement éprouvant, et la glace est devenue bien plus qu’un simple aliment : c’est un besoin vital.
Alseny Philip Condé pour le Gbaikandjamana.org