La Guinée s’est distinguée lors de la 69ᵉ session de la Commission de la condition de la femme (CSW) aux Nations unies, un rendez-vous international majeur dédié à la promotion des droits des femmes.

Cet événement a rassemblé des leaders, des activistes et des décideurs du monde entier pour discuter des politiques et initiatives favorisant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

À la tête de la délégation guinéenne, Mme Charlotte Daffé, ministre de la Promotion féminine et des personnes vulnérables, et Mme Aminata Kaba, ministre de l’Enseignement technique et de l’Emploi, ont porté haut les couleurs du pays. Parmi les figures marquantes de cette mission figurait également Mme Camara Kadiatou Konaté, PDG de la coopérative Nany Sabougnouma, dont l’engagement en faveur de l’entrepreneuriat féminin fait d’elle un modèle inspirant en Guinée.

La participation de la Guinée à cette session revêt une importance stratégique. Elle traduit la volonté du gouvernement de renforcer l’inclusion des femmes dans l’économie et d’appuyer leur accès aux financements et à la formation. L’exemple de Mme Camara Kadiatou Konaté illustre parfaitement cette dynamique : à travers sa coopérative, elle œuvre pour l’autonomisation économique des femmes, démontrant ainsi le rôle clé de l’entrepreneuriat féminin dans le développement du pays.

Cependant, au-delà des discours et des engagements pris sur la scène internationale, le véritable défi reste leur mise en œuvre effective sur le terrain. Pour que cette participation guinéenne à la CSW ne soit pas qu’un simple symbole, il est impératif de traduire ces ambitions en actions concrètes. Accès aux financements, renforcement des capacités et création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat féminin doivent être des priorités.
La Guinée a une opportunité unique de capitaliser sur cette visibilité internationale pour accélérer les réformes en faveur de l’égalité des sexes.
Il ne reste plus qu’à transformer ces belles paroles en réalités tangibles, afin que les femmes guinéennes ressentent, dans leur quotidien, l’impact de ces engagements pris sur les grandes scènes du monde.
Souleymane Tata Bangoura pour Gbaikandjamana.org