La Guinée séduit Abidjan : Quand le FEMUA devient vitrine de la diplomatie culturelle.

La 17ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte sous des couleurs guinéennes flamboyantes.

Pays invité d’honneur, la Guinée a marqué les esprits dès la soirée inaugurale, tenue ce mercredi à l’Institut français d’Abidjan, avec une délégation forte de plus de 300 membres, fièrement conduite pour porter haut la voix et les rythmes du pays.


Entre tradition et modernité, la Guinée a rappelé sa grandeur culturelle d’antan — celle des années 60-70 où les ballets nationaux sous Sékou Touré illuminaient les scènes du monde entier.

C’est cet héritage que le président Mamadi Doumbouya veut ressusciter, convaincu que la culture est un puissant levier de fierté et d’unité nationale.


La soirée a débuté par une fresque vivante de musiques traditionnelles, griots, danses endiablées et percussions hypnotiques, digne des plus grands spectacles de Broadway.

Une immersion totale dans la richesse culturelle guinéenne qui a conquis les cœurs abidjanais.
Le public a ensuite découvert Queen Rima, la nouvelle lauréate du Prix Découvertes RFI. En seulement quatre titres, elle a imposé sa voix et son style, confirmant qu’un vent nouveau souffle sur la scène musicale guinéenne.


Mais c’est avec l’entrée en scène de Manamba Kanté, fille du légendaire Mory Kanté et épouse de Soul Bang’s, que la soirée a atteint son apogée. Sa voix puissante, son charisme et son énergie ont fait vibrer l’Institut français, véritablement enjaillé par ce symbole vivant de la continuité artistique guinéenne.
À Abidjan, la Guinée n’a pas simplement honoré une invitation : elle a rappelé à l’Afrique et au monde que sa culture n’est pas un souvenir, mais une flamme toujours vive, prête à embraser les plus grandes scènes.

Souleymane Tata Bangoura pour le www.Gbaikandjamana.org

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Exit mobile version