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Pour une organisation non gouvernementale (ONG), disposer de financements constitue la condition essentielle pour réaliser ses projets et maintenir ses activités.
Pourtant, dans un contexte où les besoins des communautés sont de plus en plus importants et où la concurrence entre structures est forte, mobiliser des ressources reste un véritable défi. Ainsi, il s’agit de savoir comment les ONG peuvent-elles alors trouver des financements durables et adaptés à leurs missions ? En étant leader ou membre d’une ONG, il faudra au préalable chercher à savoir les principales sources de financement des ONG.
Évidemment, les ONG disposent de plusieurs canaux pour financer leurs actions : D’abord les cotisations mensuelles des membres sont la première source de financement des activités d’une ONG. C’est pourquoi le leader doit être clair avec l’équipe. On ne crée pas une ONG pour s’enrichir. On la crée pour répondre à un problème de la société.
Deuxièmement, au niveau des bailleurs institutionnels (coopérations bilatérales, agences onusiennes, banques de développement), ils financent des projets bien structurés et alignés sur leurs priorités.
Troisièmement, les fondations et philanthropes qui soutiennent des initiatives sociales et humanitaires.
Quatrièmement, le secteur privé également, à travers la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et des partenariats stratégiques.
Cinquièmement, il faut aussi rappeler aux fondateurs d’ONG et aux membres que les collectes locales et digitales (événements de levée de fonds, crowdfunding, cotisations communautaires). Permettent aussi de financer leurs activités. Que faire pour obtenir des financements ? Voici la grande question qui me revient souvent quand je fais les appuis institutionnels.
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Ma réponse a toujours été, celle d’adopter des stratégies gagnantes pour mobiliser des ressources. Car pour augmenter leurs chances de succès, les ONG doivent adopter certaines approches :
– Élaborer un plan de financement clair et diversifié.
– Savoir rédiger des projets solides et convaincants.
– Mettre en avant la transparence et la bonne gouvernance pour renforcer la crédibilité. Chose qui est d’ailleurs le problème des leaders d’ONG guinéennes.
Certaines, depuis la création de l’ONG sont Président, en même temps, Directrice Exécutive/ Directeur Exécutif et ne veulent pas céder la place aux autres. Ils créent même des comptes bancaires sans associé.
– Développer un réseau de partenariats et une bonne visibilité à travers la communication et le digital.Bien que les stratégies soient connues, il est nécessaire que je rappelle, que les ONG sont confrontées à plusieurs obstacles dans cette recherche de financement :
– Une concurrence accrue entre ONG pour accéder aux mêmes ressources. – Des procédures administratives complexes imposées par les bailleurs.
– Le manque de compétences techniques dans le montage et la gestion de projets.
– Le risque de dépendance à un seul partenaire financier.
A cet effet, quelques solutions sont possibles pour augmenter les chances. Notamment :
– Chercher à être dans les normes- Investir dans la formation de leurs équipes sur le montage et la gestion de projets.
– Nouer des alliances stratégiques avec d’autres organisations locales ou internationales.
– Mettre en place des activités génératrices de revenus afin de réduire la dépendance. Chose qui est parfois méconnue par des ONG.
– Exploiter les opportunités offertes par le numérique, notamment le crowdfunding et la communication digitale.
Saa Martin YARADOUNO, Spécialiste en développement local. Président de l’ONG Ne Jette Pas Par Terre Guinée .
