Face à la presse ce mercredi 05 Mars 2025 à la plage Camayenne, le Premier ministre, Chef du gouvernement, s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité, répondant aux questions des journalistes présents.

Interrogé sur l’état d’avancement des engagements pris lors de la récente immersion gouvernementale, notamment la promesse des 100 millions de francs guinéens destinés à la Maison de la Presse de Kankan, il a affirmé :
« Ça fait partir d’un des aspects qui seront mis en exécution dès la semaine prochaine. Mais sans permettre de dire une chose, ce que j’avais dit à Kankan, depuis que des décisions ont été prises concernant trois médias, le gouvernement guinéen apparaît comme un gouvernement qui est contre la liberté de la presse. Or, de manière concrète, lorsque vous faites le bilan de tout ce qui a été fait, l’écosystème de la presse en général, ou à titre individuel l’implication des journalistes dans des centres de décisions de l’État… Donc, quelqu’un qui n’aime pas la presse aurait cherché à étouffer totalement la presse. Les radios rurales couvrent l’ensemble du territoire national aujourd’hui. »
Poursuivant son intervention, il a insisté sur l’engagement du Président de la République à améliorer les conditions de travail des journalistes à travers le pays :
« La Maison de la Presse de Kankan, celle de N’Zérékoré, Labé et Kindia, est une décision du Président de la République de mettre cela à disposition des journalistes pour qu’ils travaillent dans un meilleur contexte. Et je redis à la presse lorsqu’ils ont refusé la main tendue au mois de mai de l’année dernière : ceux qui refusent d’aller dans le sens du changement vont disparaître de par leurs propres fautes. »
Il a ensuite conclu en appelant les acteurs médiatiques à s’adapter aux nouvelles dynamiques du paysage médiatique guinéen :
« Il y a un espace à prendre. Mais cet espace à prendre doit correspondre avec une prise en compte que les paradigmes ont changé. Et ces paradigmes sont valables pour la presse et pour la politique. La presse actuelle, à travers le nombre de médias qui sont sur le bouquet Canal+, je pense qu’il y a un certain nombre de visions nouvelles, des innovations avec des médias moins politisés, c’est ce que nous voulons, nous voulons une société ouverte. »
Dede Kaba pour le Gbekandjamana.org