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Gbaikandjamana Média > Blog > Guinée > Société > Le serment d’un fils de Guinée pour une mère assassinée ( Par Ousmane Camara)
Société

Le serment d’un fils de Guinée pour une mère assassinée ( Par Ousmane Camara)

Gbaikandjamana
Last updated: mars 21, 2025 10:52 am
Gbaikandjamana
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Un hurlement déchire l’aube fragile,Un éclair d’acier dans l’ombre hostile. À Kankan, la mort frappe sans bruit,Une femme s’effondre, la vie s’enfuit.

Voici Bangaly Traoré, ombre fatale,L’ange de la mort d’Adama Konaté, brutal.Ses mains maudites, gorgées de sang,Fauchent une mère dans un glas infâme et lent.

Sous son regard froid, le couteau s’élève,Un souffle tranché, un destin qui s’achève.Adama succombe, pure et brisée,Par l’ange noir, à jamais effacée.

Le sol boit son sang, cruel festin,Un cri muet dans l’air malsain.La foule pétrifiée, les cœurs glacés,Assiste au règne d’un damné déchaîné.

Dans l’ombre épaisse d’une ruelle étroite,Une lame tranche l’air, froide, adroite.Une femme tombe, les yeux grands ouverts,Le sang s’écoule, rouge sur la terre.

La foule regarde, statues de sel,Les bouches scellées, pas un appel.Ses mains tremblent, son souffle s’efface,Et la mort s’invite sur son doux visage.« Oh, elle meurt ! » murmure la rumeur,Un cri étouffé dans la stupeur.

Le bourreau, lui, bombe le torse, fier,Un diable en chair, un dieu de fer.« Approchez donc, que je vous dévore ! »Hurle-t-il, ivre de son horreur.Le couteau danse, menace les âmes,Et la peur s’enroule autour des femmes.

Les gendarmes, sourds, piliers de pierre,Laissent l’innocente glisser au calvaire.Policiers muets, ombres inutiles,Spectateurs d’un crime qui les avilit.Qu’avait-elle fait, cette douce lumière ?Une mère pure, un cœur de prière.

Pas de sorcellerie, pas de venin,Juste une vie brisée par un destin vilain.Son sang coagule, sa peau frissonne,L’âme s’envole, le silence tonne.

À Dieu, elle monte, pure et légère,Vers Al-Akhira, loin de la misère. Et lui, le monstre, où se terre-t-il ? Sous un tapis saint, un soin subtil. Protégé, choyé, par des mains complices,Un fou, un roi, dans ses artifices.

Mes larmes coulent, ma plume tremble,Chaque mot hurle, chaque vers assembleLa rage, la peine, l’effroi qui mord,Un cœur brisé face à ce corps mort.

Dormir ? Impossible. Les ombres parlent,Des voix sifflantes, des âmes qui marquent.Mon pouls s’affole, mes yeux rougissent,La peur me hante, les murs frémissent.

Mérite-t-il la vie, ce spectre immonde ?Un lit d’hôpital pour sa fin profonde ?Ou la mort, rapide, un châtiment noir ?Sans juger, j’entrevois un sombre espoir. Car elle, la belle, repose en paix,Sous un ciel divin, loin des méfaits.Mais ici-bas, la plaie reste vive,Un cri sans fin que nul ne captive.

Ô Kankan, ville au cœur souillé,Ton silence est un crime voilé. Que les larmes des lecteurs inondent,Que la peur les saigne, que l’horreur abonde.Et moi, je reste, hanté, brisé,Un écho de rage dans l’obscurité.

Son visage flotte, ses yeux me fixent,Un adieu muet que les vents transfixent.Que justice pleure, que Dieu décide,Du sort d’un monstre au cœur aride.

Mais toi, ô âme, dans la lumière pure,Tu dors en paix, loin de l’imposture.Ses enfants pleurent, seuls dans la nuit,Un vide immense que rien ne guérit.Leur mère partie, leur monde s’écroule,Des petites voix que le vent foule.

Ô douce femme, ton rire s’éteint,Dans nos mémoires, un sanglot atteint.Chaque larme tombe, lourde, infinie,Pour toi, belle âme, à jamais finie.

Sous un ciel gris, ses rêves s’effritent,Un chant d’amour que la mort limite.Ses mains si chaudes, jadis caresses,Gisent inertes dans les ténèbres.

Le vent murmure un pleur sans fin,Ses pas perdus sur le chemin.Un vide hurle dans chaque foyer,Une étoile éteinte à jamais.Je ne suis pas un bavard, moi, non,Juste un fils de Guinée, cœur profond.Pas un troubadour pour amuser la foule,Mes larmes vraies, après chaque lettre, coulent.

Telle un messager, un prophète en transe,Sur mon Samsung, mes doigts dansent.L’écran mouillé, mes lunettes bleues luttent,La lumière repoussée, mes pleurs s’ajoutent.

Mon doigt glisse, l’écran ruisselle,J’ai envie de hurler, de briser ma querelle.Mais là, les mots jaillissent, libèrent l’âme,Un feu qui brûle, une vérité qui clame.

Après l’acte, je me suis assis, songeur,La rupture chez le Diplomate Blond, dans le métro, ailleurs.Dans la voiture de Younouss, dans mon lit noir,Je dors, je rêve, j’écris l’espoir.Au réveil, l’inspiration me happe,Chaque ligne cogne, chaque mot frappe.

Pas pour plaire aux cœurs insensibles,Mais pour crier un deuil irréversible.Devrais-je m’arrêter, poser mon stylo ici ? Ou dédier un recueil de poèmes à son cri ? Ma réponse vacille, incertaine et sombre,Car écrire encore, c’est rouvrir l’ombre.

Si j’écris, les enfants hurleront de rage,Mes mots, des lames, un sauvage ouvrage. Dix mille vers, les âmes en pleurs, Des nuits sans fin, des jours en douleur. Mais je ne mens pas, je porte sa croix,Un citoyen brisé, une voix sans lois.

Ce poème n’est pas jeu, mais un serment,Pour elle, pour nous, un éternel tourment.Je ne suis pas un écrivain, non,Ni même un poète au doux frisson.Je crache ma rage, mes mots tranchants,Poète radicalisé, cri strident.

Sociologue brisé, traumatisé,Face à l’extrême, l’âme foudroyée.Cet acte barbare, ce sang versé,Hante mes jours, mon cœur lacéréQue ton âme pure, ô martyre douce,Repose en paix là où l’amour trousse.Qu’Allah, le Grand, dans Sa clémence infinie,T’ouvre les portes de l’éternelle harmonie.

Qu’Al-Jannatoul-Firdaws soit ton séjour,Un jardin de lumière, un havre d’amour.Que les anges chantent ton nom sacré,Pour une vie volée, mais jamais effacée.Que la justice humaine, faible et tremblante,S’efface devant Celle, divine, éclatante.Que le bourreau porte son fardeau maudit,Et que Dieu le juge, Lui qui tout voit, tout dit.

Ô toi, belle étoile, arrachée au ciel noir,Que ton repos soit doux, loin du désespoir. Nous prions pour toi, les cœurs en lambeaux,Que ton âme émerveille dans les plus beaux tableaux.

Pour toi, belle âme, en ces 10 jours, la nuit, destin sacré,Je plie mes genoux, Ramadan m’est prêté. Sous un ciel voilé, mes prières s’élèvent,Qu’Allah, Roi des cieux, dans Sa grâce t’élève.

Que ton salaire pur, au paradis promis,Soit ruisseaux de vie, éternel répit. Dans Al-Jannah douce, à jamais tu penses, Ô douce élue, loin des souffrances.

Par Ousmane Camara

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