Depuis sa nomination comme procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, Ibrahima 1 Camara s’est imposé comme un acteur incontournable du changement.

Depuis son Arrivé, il ne s’est pas contenté de rester enfermé dans son bureau climatisé. Bien au contraire, sa méthode : aller sur le terrain, comprendre les réalités locales, et agir avec fermeté, humanisme et engagement citoyen.

À Siguiri, ville souvent confrontée à l’insécurité, aux abus liés à l’orpaillage et aux tensions sociales, le procureur Camara a fait souffler un vent nouveau, mêlant rigueur judiciaire et proximité avec la population. Son nom rime aujourd’hui avec efficacité, équité et exemplarité.
Il a rapidement réuni les autorités communales, les jeunes, les chefs de quartiers, les syndicats, taxis-motos, gendarmerie et police pour bâtir une synergie contre l’insécurité, l’illégalité et le trafic d’armes.
Face à l’escalade de la criminalité – attaques, braquages, usage de drogues comme le tramadol , il a ordonné des opérations ciblées, arrêté des dizaines de bandits, saisi des armes et des stupéfiants, et assuré que chaque dossier soit jugé avec fermeté .
Sans relâche, il a mené des descentes surprises à la prison locale, démantelant un réseau d’introduction illicite de téléphones, drogues et batteries et averti le régisseur : vigilance exigée .
Touché par la pollution du fleuve Niger à Banko, il n’a pas hésité à lancer une enquête judiciaire exigente contre les exploitants miniers mis en cause .
Il a même mené une opération anti-station-service sauvage pour rétablir la légalité durant une crise de carburant, mobilisant gendarmerie et police pour réprimer les pratiques abusives .
Dernièrement, il s’est illustré dans des mesures contre les « cascadeurs » à moto, interdisant les acrobaties irresponsables sur la voie publique .
Un magistrat « marathonien » aux côtés du peuple
Au-delà de son rôle de procureur, M. Camara participe à des semi-marathons avec la population, incarnant physiquement sa proximité avec les habitants et sa volonté d’unir justice et santé un geste rare pour un magistrat, mais ô combien symbolique.
Ce sont ces marches solidaires qui lui donnent ce surnom d’« homme de terrain », un magistrat qui court littéralement avec la population.
Ibrahima 1 Camara ne se contente pas de rendre la justice : il court pour l’imposer, l’incarner, la démocratiser.
À Siguiri, il est l’image d’un magistrat engagé, entreprenant, proche et inflexible. Une personne pour qui courir, enquêter, juger… c’est tout un même combat, une même course au service de l’intérêt général.
Alseny Philip Denkè Condé Journaliste Groupe Gbaikandjamana Média.
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