Ce vendredi 14 mars 2025 un drame secoue la sous-préfecture de Faralako, située à seulement 3 km de la ville de Mandiana.
Le corps sans vie d’un orpailleur burkinabè, installé dans la localité depuis trois ans, a été découvert en pleine brousse, dans des circonstances encore floues.Alertées, les autorités locales – notamment le procureur de la République près du tribunal de première instance de Mandiana, le sous-préfet et le commissaire de police – se sont immédiatement rendues sur les lieux pour procéder aux premières constatations.

D’après les enquêtes préliminaires, la cause du décès demeure inconnue.Accident, crime ou règlement de comptes lié aux activités aurifères ? Toutes les hypothèses restent ouvertes.
Le corps a été remis à la population de Faralako dans l’attente des conclusions de l’enquête, qui s’annonce minutieuse.

Cette découverte macabre survient dans un climat déjà marqué par des tensions entre orpailleurs locaux et étrangers, particulièrement en raison de l’orpaillage clandestin qui alimente de nombreux conflits en Haute-Guinée. Toutefois, pour l’instant, aucun incident majeur n’a été signalé à Faralako.
Face à cette situation, les autorités appellent la population au calme et à la collaboration afin de permettre à la justice de faire toute la lumière sur cette affaire.L’enquête suit son cours et de nouveaux éléments pourraient émerger dans les prochains jours.
Qui était réellement cet orpailleur burkinabè ? Son décès est-il le résultat d’un différend lié à l’orpaillage ou cache-t-il une autre vérité plus sombre ?
Une chose est sûre : Mandiana retient son souffle, dans l’attente de réponses.
Mandiana/ Ibrahim Sidibé pour le Gbaikandjamana.org