À la suite de la récente annonce de la Haute Autorité de la Communication (HAC) concernant de nouvelles mesures d’assainissement du paysage médiatique guinéen, les journalistes sont désormais tenus de se munir d’une carte de presse professionnelle délivrée par l’institution.
En effet, selon la HAC, à compter du mois de juillet, tous les journalistes exerçant en République de Guinée doivent obligatoirement détenir cette carte pour pouvoir exercer légalement leur métier. Malgré cette disposition, la mobilisation des journalistes à Kankan, pourtant considérée comme la deuxième ville la plus médiatique du pays après Conakry, reste très faible.
Une situation que déplore Elhadj Fodé Bangaly Fofana, point focal de la HAC dans la région.
« Je ne sais pas si c’est par manque d’information ou une manière de fuir cette obligation. Pour le moment, je n’ai enregistré que deux journalistes ayant déposé leurs dossiers. Les gens ne semblent pas accorder d’importance à cette carte, pourtant c’est un document très important. Le président de l’institution a été très clair là-dessus : quiconque ne possède pas cette carte ne pourra plus se réclamer journaliste. Nous réaffirmons notre détermination à faire en sorte que tous les journalistes se conforment à cette exigence pour exercer ce métier dans les règles. » explique-t-il

Elhadj Fodé Bangaly Fofana Elhadj Fodé Bangaly a également averti que des dispositions seront prises contre ceux qui refuseront de respecter cette nouvelle mesure.
« Au moment venu, nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour faire respecter les règles encadrant l’exercice de la profession journalistique. » a-t-il insisté.
Kankan : 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐓𝐚𝐭𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐨𝐮𝐫𝐚 et Kadiatou Banana Chérif pour www.gbaikandjamana.org
Tel: +224 621-519-282