Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation, la délégation conduite par Madame M’Mahawa Sylla, gouverneure de la ville de Conakry, s’est rendue ce mardi 29 avril 2025 dans la commune de Matam.
C’est dans la grande salle de réunion de la mairie, en présence du maire Aly Badara Cheickhna Koné, que la gouverneure a échangé avec les citoyens sur des sujets d’intérêt national.
Au cœur de son message, l’importance capitale du recensement pour chaque citoyen guinéen.
<<Aujourd’hui de Kassa à Yomou ce qui est d’actualité maintenant là, c’est le recensement. Pourquoi on vous dit de se recenser ?
Il faut que le Guinéen sache maintenant que dire je suis Guinéen’, moi aussi je peux participer à la prise de décision de mon pays, il faut avoir des papiers, et ce papier commence par ton extrait de naissance. Cela nous sauve dans des cas d’accident et autres difficultés de la vie. Maintenant ce papier de recensement s’obtient à travers ton extrait de naissance biométrique, jugement supplétif.>>
Fermement engagée dans cette campagne de proximité, Madame Sylla a motivé les habitants de Matam en leur rappelant les retombées concrètes du recensement sur le développement local.
« Plus vous vous recensez, plus vous envoyez des grands projets à Matam », a-t-elle insisté.
Elle n’a pas manqué d’évoquer l’enjeu politique de l’exercice :
« Maintenant, nous disons tous CNRD, le Général Mamadi Doumbouya. D’abord pour le référendum, c’est le Oui et le Non. Si nous ne nous recensons pas, ceux qui disent Non sont à 400 personnes, nous qui disons Oui nous sommes à 300 personnes. S’ils le remportent, est-ce que c’est eux qui nous ont fait perdre ? Alors, quiconque souhaite voter pour qui que ce soit, il faut qu’il se recense d’abord. Ou bien l’intéressé restera spectateur du processus. »
La gouverneure a aussi évoqué la participation des enfants de 10 ans au processus, une décision nouvelle et stratégique du gouvernement guinéen.
« Même dans les grandes nations, le processus de recensement ne s’effectue pas chaque année, parce que cela coûte des milliards de francs à tout gouvernement. C’est pourquoi chez nous en Guinée, c’est programmé tous les 10 ans. Les enfants qui ont 10 ans cette année, après 10 ans, ceux-là auront 20 ans. C’est pourquoi le gouvernement a décidé cette fois-ci de les faire participer. Donc, prenez tous les membres de vos familles et allez vous faire recenser. C’est en se rassemblant qu’on peut faire quelque chose. Chacun de nous a son rôle à jouer dans son pays. »
Depuis une semaine, la gouverneure sillonne les différentes communes de Conakry pour transmettre son message de sensibilisation et de paix aux populations.
Dédé pour le www.Gbaikandjamana.org
