By using this site, you agree to the Privacy Policy and Terms of Use.
Accept
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
  • Guinée
    • Communiqué
    • Économie
    • Justice
    • Politique
    • Annonce et Business
    • Communiqué
    • Publireportage
  • International
    • AES
    • Chine
    • Europe
    • Moyen Orient
    • Russie
  • Sports
    • Football
  • Culture
    • Art & Littérature
    • Musique
    • Cinema
  • Jobs
    • Formations
    • Offres d’emploi
  • Région
    • Kankan
    • Kouroussa
    • N’zérékoré
    • Siguiri
Rechercher
  • Contact
  • Blog
  • Complaint
  • Advertise
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Reading: Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.
Share
Sign In
Notification
Font ResizerAa
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
Font ResizerAa
  • Kankan
  • Kouroussa
  • N’zérékoré
  • Siguiri
  • Faranah
  • Kérouané
  • Gbaikandjamana FM
  • Gbaikandjamana TV
Rechercher
  • Gbaikandjamana News
    • Économie
    • Justice
    • Politique
  • Région
    • Kankan
    • Kouroussa
    • N’zérékoré
    • Siguiri
  • Internationnal
    • AES
    • Chine
    • Europe
    • Moyen Orient
    • Russie
  • Anonnces & Communiqués
    • Annonce et Business
    • Communiqué
    • Formations
    • Offres d’emploi
    • Publireportage
    • Nécrologie
  • Science & Tech
    • Cybersécurité
    • Intelligence Artificielle
    • Réseaux Sociaux
  • Culture
    • Art & Littérature
    • Musique
Vous avez déjà un compte ? Sign In
Follow US
  • Contact
  • Blog
  • Complaint
  • Advertise
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Gbaikandjamana Média > Blog > Guinée > Société > Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.
Société

Prénoms endogènes abandonnés au profit des prénoms étrangers, l’une des plus grandes pertes culturelles de l’Afrique.

Gbaikandjamana
Last updated: juin 12, 2025 9:53 pm
Gbaikandjamana
Share
SHARE

Le mimétisme culturel éloigne une personne de ses ancêtres, donc de ses racines. La transmission des prénoms authentiques africains devient de plus en plus difficile. Nombre de ces prénoms sont actuellement en perdition.

En effet, l’attribution, aux enfants africains, des prénoms étrangers au détriment des prénoms endogènes est une autre forme d’aliénation ; cela coupe carrément l’Africain de ses relations avec ses ancêtres. Étrangement, les noirs sont fiers de leurs ancêtres, mais n’en sont pas souvent lorsqu’il s’agit des prénoms que ceux-ci portaient.

Quel paradoxe ! Formatés à n’apprécier le beau et le meilleur qu’en fonction du regard et de la conception de l’autre, nombre d’Africains, du fait de l’aliénation culturelle et du rejet de soi, trouvent que les prénoms endogènes africains sonnent mal ou sont dégoûtants. Ils préfèrent des prénoms étrangers.

Il est rare, par exemple, de voir aujourd’hui chez les Maninka un Kourouma baptiser son enfant Fakoly, qui est pourtant son ancêtre ; un Traoré appeler son enfant Touraman ; un Keïta qui s’appelle Soundjata ; un Peul qui porte le prénom de son ancêtre Koli Tenguéla ba ; un Loma ou Toma qui s’appelle Zégbéla.

On préfère des prénoms arabophones ou occidentaux comme Abdallah, Abraham, Mariame, Jacques, Charles, Germain, Jean, Emmanuel, Germaine, Emmanuelle, Aly, Fatim, Bintou, Aboubacar, des prénoms qui, en réalité, n’ont rien à avoir avec l’histoire du continent.

Des prénoms peuls comme Alaidhy, Bodéwal, Mondè, Yèbhè, Thiouwto ou maninka comme Tinda, Souloukou, Guémèrin, Noumoukè, Konoba, Fakamini, ou soussou comme Faouli, Sonty Fori, Makoto, Yady, Toutou ont presque tous disparu. Il n’existe presque plus, dans les communautés guinéennes, les homonymes de Sogolon, de Yérélènko, de Dankaratouma. Nous sommes tous devenus, par complexe d’infériorité, des Oumar, Ali, Ousmane, Aboubacar, Fatoumata, Aïcha, Oumou, Fatima et autres.

Nous sommes perdus dans les valeurs sociétales des autres.Pire encore, par manque d’information et de connaissance suffisante, les djéli ou griots et les prometteurs des traditions arabes ont établi un lien imaginaire entre les Africains et les Arabes ; ils vous diront par exemple, avec beaucoup de fierté d’ailleurs, que les Fakoly sont des descendants directs d’Oumar, que les Condé viennent de Ali, que sais-je encore. Admettre de tel gauchissement de l’histoire, c’est également accepter que les ancêtres africains n’existaient pas avant l’avènement de l’Islam datant de 700 ans avant J.C. Pourtant, nos ancêtres africains existaient bien avant cette époque.

Bref, l’abandon ou la destruction des prénoms endogènes africains au profit des prénoms arabophones et occidentaux est l’une des plus grandes pertes culturelles enregistrées par le berceau de l’humanité qu’est l’Afrique.

Sayon MARA, Juriste

Sign Up For Daily Newsletter

Be keep up! Get the latest breaking news delivered straight to your inbox.
By signing up, you agree to our Terms of Use and acknowledge the data practices in our Privacy Policy. You may unsubscribe at any time.
Share This Article
Facebook Copy Link Print
Share
Previous Article Faranah : Le président du CNT chaleureusement accueilli par la population de MARÉLA.
Next Article Siguiri : Un symposium à l’honneur du journaliste feu Saidou Dialakoro DIALLO, décédé des suites d’un accident de circulation.
Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Evaluation de la recette




Stay Connected

248.1kLike
69.1kFollow
134kPin
54.3kFollow
banner banner
Create an Amazing Newspaper
Discover thousands of options, easy to customize layouts, one-click to import demo and much more.
Learn More

Latest News

Conakry : La Guinée rend un dernier hommage au feu Lamine SIDIMÉ, ancien directeur général de la police nationale.
Nécrologie
Kouroussa : La danse Doundoumba à l’honneur, symbole d’un patrimoine que les autorités veulent revitaliser.
Culture
Faranah : L’ANAFIC lance un atelier de formation de 3 jours à l’intention des acteurs locaux œuvrant dans la lutte contre les VBG dans la région.
Faranah
Kouroussa célèbre le Doundoumba : La Guinée renforce son patrimoine culturel
Culture

Quelques articles similaires

Cinema

Mandiana: quand des étrangers maliens, avec la complicité de certains responsables locaux de Mörödou et faralakö pillent le fleuve Sankarani.

Gbaikandjamana Groupe
Gbaikandjamana Groupe
4 Min Read
Cinema

Siguiri/Éboulement meurtrier dans une mine artisanale à Kamatiguia( Bouré): un mort et un blessé grave.

Gbaikandjamana Groupe
Gbaikandjamana Groupe
3 Min Read
Cinema

Indemnisation des victimes du 28 septembre : Le pool d’avocats salue une avancée sans précédent.

Gbaikandjamana Groupe
Gbaikandjamana Groupe
2 Min Read
Gbaikandjamana MédiaGbaikandjamana Média
Follow US
© 2025 Gbaikandjamana Média. Tous les Droits Reservés
Rejoignez-nous !
Subscribe to our newsletter and never miss our latest news, podcasts etc..
Zéro spam, désabonnez-vous à tout moment.
Content de te revoir !

Connectez-vous à votre compte

Username or Email Address
Password

Lost your password?