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Comme annoncé par le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), les anciens travailleurs de la radio Nostalgie Guinée, licenciés depuis avril dernier, ont tenu un sit-in ce jeudi devant les locaux de la station.
Ces journalistes, renvoyés sans préavis selon leurs dires, affirment n’avoir perçu ni leurs salaires du mois d’avril ni les indemnités de licenciement auxquelles ils ont droit.
Dans une déclaration rendue publique sur place, ils ont rappelé leur dévouement et leur loyauté durant plusieurs années de service avant de dénoncer ce qu’ils qualifient de violation flagrante du Code du travail.
« Depuis notre licenciement, l’employeur a manqué à ses obligations légales en ne nous versant ni notre salaire du mois d’avril, ni nos indemnités de licenciement, malgré les multiples relances. Nous avons épuisé toutes les voies amiables, et nous n’avons d’autre choix que d’agir pour obtenir justice », ont-ils martelé.
Soutenus par le syndicat de la presse, les grévistes assurent que leur combat dépasse leur propre cas :
« Ce n’est pas seulement une question de salaire, mais une question de dignité. Si nous laissons passer cela, c’est toute la profession qui en pâtira », ont-ils insisté.
Pour eux, l’inaction de l’employeur met en péril non seulement leur vie personnelle et familiale, mais mine également la confiance dans le respect des droits des travailleurs en Guinée. Ils appellent la direction de Nostalgie Guinée à honorer ses engagements et les autorités compétentes à intervenir afin que justice leur soit rendue.
« Tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction, nous continuerons notre lutte », préviennent-ils, déterminés à aller jusqu’au bout.

Le Gbaikandjamana Média
La Rédaction