Lancé depuis cinq jours dans la commune urbaine de Siguiri, le recensement de la population dans le cadre du Programme National RAVEC peine à démarrer.

Sur les 16 quartiers que compte la ville, seulement 4 ont reçu des kits de recensement, et aucun d’eux n’est encore fonctionnel, à cause de pannes techniques persistantes.Sur le terrain, l’ambiance est morose.

Les sites de recensement sont presque déserts, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation menées par les autorités locales. Le manque d’équipements, combiné à l’absence d’un personnel opérationnel, a fini par éroder l’enthousiasme des rares citoyens désireux de se faire enrôler.« Même ceux qui veulent vraiment se faire recenser n’y arrivent pas. Il n’y a ni matériel ni technicien disponible dans plusieurs quartiers », confie un habitant frustré du quartier Heremakono.

Pendant qu’une frange de la population minimise l’importance du processus, ceux qui veulent s’y conformer sont bloqués par les défaillances logistiques. Un paradoxe qui soulève des interrogations sur la préparation de cette opération censée moderniser l’état civil guinéen.
Nous y reviendrons
Sékou Mariame Diallo pour le www.Gbaikandjamana.org