À Kankan, le 21 septembre 2025, jour du référendum constitutionnel, plusieurs cartes d’électeurs n’avaient toujours pas été retirées dans certains quartiers. Une situation qui contraste avec d’autres localités du pays où la distribution s’était effectuée à 100 % dès la veille du scrutin.
Dans la matinée, nos reporters ont constaté que des piles de cartes demeuraient encore entre les mains des commissions chargées de leur distribution.
Pour accélérer le processus, plusieurs chefs de quartiers se sont mobilisés dans les bureaux de vote afin d’accompagner les citoyens et de faciliter la récupération des cartes.
« Nous faisons de notre mieux pour que chaque citoyen récupère sa carte et puisse voter. Mais certains n’ont pas pris leurs dispositions à temps, ce qui ralentit un peu le déroulement du scrutin dans certains quartiers. »
Un chef de quartier, qui a préféré garder l’anonymat, a confié .
Malgré ces efforts, le retard dans le retrait des cartes s’est fait ressentir : dans certains centres, le flux des électeurs était nettement en dessous des attentes. Toutefois, il faut préciser que le nombre de citoyens ayant déjà retiré leurs cartes avant l’ouverture des urnes reste largement supérieur à celui des retardataires.

Ce déséquilibre explique qu’au fil de la journée, certains bureaux de vote affichaient encore une faible affluence, influençant ainsi le taux de participation.
𝐒𝐨𝐮𝐥𝐞𝐲𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐓𝐚𝐭𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐨𝐮𝐫𝐚 pour www.gbaikandjamana.org+224 621-519-282