Un drame a endeuillé la commune urbaine de Siguiri ce samedi 5 juillet 2025, en marge de la réception des Forces Spéciales de la Communication du CNRD.

Un homme, grand frère du communicant bien connu Lancinet Diané, a été mortellement percuté par un jeune cascadeur à moto devant l’hôtel Djoma, au quartier Aéroport.

Tout est parti de la présence anarchique de jeunes cascadeurs à moto, venus jouer sur la chaussée lors de la réception officielle à la rentrée de Bafinda, alors même qu’ils n’étaient pas invités à l’événement.
Malgré les multiples appels des citoyens et des agents sur place pour les faire arrêter, ces jeunes ont continué à défier tout le monde en effectuant leurs figures périlleuses dans la circulation.

Après la cérémonie d’accueil de la délégation des communicateurs à la mairie, celle-ci a été conduite à l’hôtel Djoma.

Informé que son jeune frère Lancinet figurait dans la délégation, la victime a aussitôt pris sa moto de marque KTM pour aller le rejoindre et lui adresser ses salutations. Mais à quelques mètres seulement de l’entrée de l’hôtel, il a été violemment heurté par un des cascadeurs, roulant sur une moto de marque Bajaj. Le choc a été fatal : il a rendu l’âme sur place.
Un témoin raconte la scène : « Après la pluie, ils étaient encore là à jouer avec leurs motos. Je leur ai demandé d’arrêter, mais ils m’ont insulté. Quand on sortait de la cour, le monsieur arrivait vers l’hôtel quand il a été fauché. Le cascadeur lui-même est tombé devant un magasin, inconscient, il m’a juste donné le numéro de sa mère avant de sombrer. J’ai tenté de la joindre sans succès. Finalement, l’ambulance est arrivée, mais il était déjà mort et le jeune cascadeur dans un d’inconscience ».
La victime sera inhumée ce dimanche 6 juillet 2025 à Siguiri.

Ce drame remet une fois de plus en lumière l’indiscipline des jeunes motards dans la ville. Et pourtant, les autorités communales, préfectorales et la justice ont tenu à plusieurs reprises des réunions de sensibilisation et ont pris des décisions interdisant ces cascades dangereuses sur la voie publique.

Mais malgré les interdictions, certains continuent à défier les règles au détriment de la sécurité des citoyens.
Un rappel douloureux qu’il est grand temps d’appliquer la loi pour éviter d’autres vies fauchées inutilement.
Siguiri Alseny Philip Denkè Condé pour le www.Gbaikandjamana.org